- Red Hat et Fujitsu signent un partenariat - Le nouveau Windows prévu pour 2005 - Haro contre les brevets logiciels à Bruxelles - OpenOffice ferait économiser 20% aux grandes entreprise, d'après une étude. (Lundi 12 mai 2003)
Infrastructure.
Red Hat, éditeur de distributions Linux, et Fujitsu,
constructeur de serveurs, ont signé un accord aux
termes duquel le premier développera une version
de Linux Red Hat optimisée (du point de vue des
performances, notamment face à la montée
en charge, de la stabilité, etc.) pour les machines
Intel du second, qui financera le projet. Red Hat dispose
déjà de partenariats avec IBM, HP &
Dell (trois des leaders du marché des serveurs),
et négocie actuellement avec Sun.
Acteurs.
Date de sortie du futur Windows (nom de code: Longhorn):
pas avant 2005. L'annonce, faite en conclusion de la Windows
Hardware Engineering Conference (WinHEC), vendredi, s'est
accompagnée de précisions sur les possibilités
graphiques de l'OS. Certains spécialistes estiment
que Microsoft ne pourra pas tenir la date promise. D'aucuns
évoquent plutôt 2007. A suivre...
Chantiers.
Plus de 300 développeurs de logiciels et entrepreneurs
se sont opposés à l'établissement
de brevets logiciels, jeudi 8 mai, au Parlement européen
de Bruxelles. Leur argument: la protection par brevet
favorise les organisations les plus riches en étouffant
l'innovation dans les structures plus modestes. Ce soutien
rejoint les préoccupations des tenants du modèle
Open Source/Logiciel libre. Management.
Selon une étude Soreon Research, les grandes entreprises
peuvent économiser jusqu'à 20% en utilisant
OpenOffice - la suite bureautique Open Source - au lieu
de Microsoft Office. Et en utilisant Linux au lieu de
Windows, le gain peut atteindre jusqu'à 30%. Pour
des structures plus petites, en revanche, l'économie
devient d'autant plus marginale que la taille de l'entreprise
décroît.
Acteurs. L'opérateur telecom britannique Colt
réduit sa dette en rachetant 54 millions d'euros
de ses obligations pour un montant de 37 millions d'euros.
Cette opération n'est pas la première menée
par Colt depuis août 2001, et pourrait se reproduire
encore à l'avenir. L'opérateur ne prévoit
pas de revendre les obligations ainsi rachetées, mais
pourrait prendre des dispositions en temps utile pour
supprimer ces titres.