Rappelons
que SCO, éditeur de systèmes Unix et Linux,
a récemment intenté une action en justice
contre IBM au motif que Big Blue avait fait main basse
sur certains secrets de fabrication d'Unix pour en tirer
profit dans le développement de ses solutions
Linux. Plus tard, SCO a annoncé que tout utilisateur
de Linux dans un cadre commercial s'exposait potentiellement
à des poursuites: l'OS libre, selon les dires
de l'éditeur, contient des portions de code Unix
sur lesquels SCO détient les droits de propriété.
Cette "affaire" a choqué le monde Open
Source et surpris les commentateurs, qui ont multiplié
les spéculations quant aux motivations exactes
de SCO, lequel fait le choix d'Unix contre Linux alors
que ce dernier semble être engagé dans
une irrésistible marche en avant. De fait, un
peu moins d'un quart de nos lecteurs-sondés jugent
que la démarche de SCO est un coup dur pour Linux,
tandis que 15% des répondants ne s'inscrivent
pas dans cette opposition et estiment que l'éditeur
a raison de faire valoir ses droits.
Mais pour la grande majorité de nos lecteurs-sondés
(près des deux tiers), cette polémique
s'éteindra bientôt d'elle-même, soit
que les revendications de SCO s'avèrent peu tangibles,
soit que des accords puissent être trouvés.
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