Le
groupe Casino mise sur l'urbanisation pour respecter son
plan directeur
Avec plus de 600 applications cartographiées, le groupe de grande distribution utilise depuis trois ans la solution d'AB+ Conseil pour respecter le plannign fixé par son plan directeur. (Jeudi 12 juin 2003)
Lancé fin 1999, le
projet de cartographie et d'urbanisation du groupe Casino
a notamment été utilisé dans le cadre
du plan directeur informatique de la société
- initialisé en 2001 - qui doit permettre d'aboutir rapidement
à des réalisations concrètes, déployées brique par brique.
Avec plus de 600 applications à répertorier,
la cellule architecture fonctionnelle et applicative de
la D.S.I du groupe de grande distribution s'est appuyée
sur la solution Solu-QIQ Base d'AB+
Conseil.
Une
équipe parallèle, des étapes bien
définies
Pour mener à bien ce
projet, une équipe indépendante des équipes
"projets" a été créée.
Composée de trois personnes (à temps partiel),
cette équipe a commencé par une découpe et une
définition des grands blocs applicatifs présents
dans le groupe, selon plusieurs catégories distinctes
: chaîne logistique, référentiel,
hyper, supermarchés... Ensuite, les différentes
applications y ont été classées avec,
pour chacune d'entre elles, une fiche descriptive à
la clé.
"Après avoir décrit les applications,
nous avons établi les liens qui existaient entre
elles, donc entre les différents blocs. C'est un
travail long, qui nous a pris une année, tout en menant
nos projets en parallèle. L'éditeur AB+
Conseil, mais aussi des consultants Unilog ont travaillé
de concert avec Casino pour accompagner cette démarche.
Une fois ce travail terminé, nous avons impliqué les équipes
projets, concernées par le plan directeur qui visait à
refondre le système informatique, notamment pour la partie
finance et chaîne logistique", déclare Dominique
Poulard, responsable méthode et support du groupe.
Un
choix guidé par la simplicité "Nous savions
en interne précisément ce que nous voulions,
à savoir quelque chose de simple, pas un rouleau
compresseur. Le choix de la solution s'est fait par recommandation,
nous n'avons pas cherché à tester d'autres
solutions. La solution nous a semblé ouverte aux
évolutions de notre méta modèle, c'est-à-dire que
n'importe quel utilisateur du logiciel peut s'en servir
en fonction de ses propres contraintes. Tous les liens
entre processus, bases de données et applications
ont pu être créés sans problème",
ajoute Dominique Poulard.
La cellule architecture fonctionnelle et applicative n'a
pas mis en place d'indicateur pour évaluer le ROI de la
solution, son objectif étant de suivre avec le plus de
réactivité possible le planning des différents projets
de l'entreprise (nouvel outil de réapprovisionnement,
nouveau système lié aux processus dans les entrepôts,
module financier SAP AR (Account Receivable)...
Une
mise à disposition sur intranet "Grâce à une consolidation
de l'ensemble des informations - les processus métiers,
l'urbanisme et le système informatique -, nous disposerons
dans les mois à venir d'une vision complète qui nous permettra
de voir rapidement quels impacts l'ajout ou la modification
d'une application auront sur le système", note Dominique
Poulard. D'autres outils viennent ensuite prendre le relais
pour les scénarii et l'automatisation des tests.
"La cartographie nous donne
une meilleure visibilité de l'ensemble et permet à chacun
de mieux percevoir l'action qu'il a à mener. Tout est
d'ailleurs accessible en lecture simple sur notre intranet,
sauf pour les équipes de projet qui auront prochainement
un rôle de mise à jour. Cela nous permet aussi, de mieux
communiquer avec des personnes non initiées - des prestataires
ou des gens qui ne touchent pas à l'informatique -, notamment
par le biais de schémas ou de diagrammes dont l'ergonomie
est plutôt sympathique", conclut Dominique Poulard.