Externaliser
ces ressources de développement dans les pays
de l'Est, au Maghreb, en Russie, en Inde ou en Asie,
correspond à une recherche d'optimisation des
coûts, mais peut être également perçu
comme une délocalisation "sauvage".
De fait, un peu plus de trois répondants sur
dix caractérisent l'offshore comme une menace.
Il reste qu'une proportion légèrement
supérieure de nos lecteurs-sondés se déclare
prête à l'envisager, soit qu'il s'agisse
d'une simple option parmi d'autres (un peu moins d'un
répondant sur cinq), d'une véritable opportunité
à saisir (moins d'un répondant sur dix),
ou d'une possibilité soumise à condition
(environ un répondant sur treize), l'externalisation
offshore ne devant pas être effectuée n'importe
où.
Mais la plus grosse part de nos lecteurs-sondés
restent interdits devant le terme "offshore",
preuve que la tentation de l'étranger, qu'on
l'approuve ou pas, n'est pas (encore ?) entrée
massivement dans les habitudes des entreprises.
|