Les
mondiaux d'athlétisme 2003 jouent la carte du relais
longue distance
Interconnecté à 15 points en région parisienne par intranet, le stade de France a fait l'objet de développements et de réseaux spécifiques, pilotés par la SSII ARES. (Jeudi 28 août 2003)
Mobilisant 200 personnes
au sein d'un comité d'organisation qui se dissoudra
après la manifestation ainsi que 4 000 volontaires,
les Mondiaux d'Athlétisme de Saint Denis reposent
sur une infrastructure technologique reliant pas moins
de 1 500 points de connexion, à la fois dans le
Stade de France mais aussi à travers un réseau
de 15 sites disséminés en région
parisienne.
L'occasion de revenir sur un projet de 1 000 jours
/ hommes, piloté dès septembre 2002 par
la SSII ARES
et qui a ressemblé à une véritable...
course contre la montre.
Développements
spécifiques Il n'y a pas plus
grands consommateurs de technologie que l'athlétisme
et ses multiples disciplines simultanées au sein
d'un stade. Journalistes, prestataires, volontaires, athlètes,
spectateurs... autant de populations à gérer
et dont les besoins en informations sont complexes, en
direct comme en différé.
Une des premières applications créées
pour le Groupement d'Intérêt Public (GIP)
organisant l'événement sportif a été
un outil de gestion des ressources humaines destinés
aux 4 000 volontaires impliqués dans la manifestation.
Un annuaire de l'ensemble des accrédités
(20 000 personnes au total) a lui aussi été
développé en spécifique, une application
qui a dû être interfacée avec les fichiers
de la Fédération Internationale d'Athlétisme.
Des solutions à la durée de vie courte (le
temps des Mondiaux) et au développement non moins
rapide. L'approche RAD (Rapid Application Developpement)
a été employée pour accélérer
leur développement. Afin de garantir une performance
aussi élevée que possible, ARES a par ailleurs
utilisé des bibliothèques de composants
déjà employés - et donc testés
- lors des dernières élections prud'hommales.
L'environnement technologie est celui de Microsoft :
ASP, SQL Server et .Net.
Un intranet créé pour l'occasion et un chronométrage
redondant Un intranet, avec
1500 points de connexion au sein du Stade de France et
15 points en région parisienne (village des athlètes,
grands hôtels, accueils dans les gares et aéroports)
a par ailleurs été construit. Il s'est appuyé
sur les réseaux de fibres optiques du Stade mais
a nécessité leur reconfiguration en raison
notamment du temps de présence particulièrement
long (10 jours) du comité d'organisation in
situ.
Quant à la partie chronométrage, un réseau
dédié redondant a été élaboré,
afin de garantir à la fois les résultats
en direct (pour le public) mais aussi la nécessaire
validation par les instances de la fédération
en très léger différé.
Quant à la canicule
qui a caractérisé la mi-août, les
organisateurs ont eu de la chance, les températures
étant sensiblement redescendues juste avant le
début de la compétition. Du côté
de la déferlante estivale de virus, la non mise
à jour sur place des définitions de virus
a permis à un exemplaire de Blaster de se faufiler,
mais il fût rapidement maîtrisé !
Actuellement, trois équipes
de 15 personnes se relaient pour assurer la surveillance
et l'exploitation de l'architecture et répondre
aux utilisateurs (journalistes, prestataires) via
une hot line. Le budget global de ce projet est
compris entre 1 et 1,5 million d'euros.