Sécurité
Virus: les leçons de l'été
Témoignages à l'appui, tour d'horizon des enseignements à tirer de l'été de tous les dangers en matière de sécurité informatique. (Lundi 8 septembre 2003)
     
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La vague d'attaque des vers apparus durant le mois d'août s'avère néfaste à bon nombre de sociétés (voir aussi les taux d'infection parmi nos lecteurs). Le coût de leurs dégâts se chiffrerait déjà à près de 13 milliards de dollars aux Etats-Unis.

Si les vers n'étaient pas de nature particulièrement dangereuse, ils sont néanmoins parvenus, en raison d'une vitesse de diffusion record, à causer des dysfonctionnements graves. De quoi faire réfléchir, une fois encore, aux politiques de sécurité informatique.

La protection à tous les niveaux
Certaines entreprises, dont le comportement aurait pu paraître paranoïaque avant la prise de conscience qui a suivi ce mois d'août, ont réussi à se protéger efficacement grâce à un investissement considérable dans des dispositifs de sécurité. C'est ainsi le cas d'Unibail, société spécialisée dans l'immobilier. "Forte de cinq solutions anti-virus réparties à différents niveaux (comme par exemple sur les serveurs, la passerelle de messagerie et les postes de travail), la société n'a subi aucune attaque virale", témoigne Dominique Barthoux, directeur des infrastructures et de la production. "Multiplier les solutions permet notamment d'augmenter la probabilité pour qu'au moins un des anti-virus ait été mis à jour avant que le ver ne tente de s'introduire dans l'infrastructure informatique."

"La sécurité est certes coûteuse, mais il ne faut négliger aucun moyen", commente M. Barthoux. Assurer la protection de ses systèmes à une échelle globale ne suffit pas toujours. C'est ainsi le cas de Spirax Sarco, spécialisée dans les solutions d'utilisation de la vapeur, qui gère un parc de 150 postes de travail, dont 50 ordinateurs portables destinés aux commerciaux. Selon Arnaud Dupuis, technicien de maintenance au sein de la société, "nous bénéficions d'un VPN administré par France Télécom, qui a protégé l'infrastructure de toute intrusion". Revers de la médaille : les ordinateurs portables n'ont bénéficié d'aucune protection particulière, et ont rapidement été "vérolés" par Blaster et Sobig.F lors de connexions extérieures à l'entreprise.

Le "patchage", une procédure trop contraignante
"Unibail n'a pas appliqué le patch distribué par Microsoft, déclare Dominique Barthoux, notre pare-feu a suffi à bloquer les ports utilisés par Blaster pour se propager, lui interdisant ainsi de s'introduire sur notre installation informatique." Pour une société telle qu'Unibail, patcher l'ensemble du parc informatique (qui comprend plus de 1 000 postes) n'était pas envisageable."

Chez Spirax Sarco, l'installation de correctifs a quant à elle été appliquée au cas par cas. "Une fois les terminaux portables réintroduits dans l'entreprise, la menace a heureusement été stoppée par la connexion France Télécom, qui a empêché la propagation des vers aux différents postes de la société", précise Arnaud Dupuis. Les machines infectées ont par la suite été patchées. La société, qui fait désormais preuve de davantage de vigilance quant à la mise à jour de ses anti-virus, n'envisage cependant la mise en place d'aucune mesure préventive supplémentaire.

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Remise en question des solutions de sécurité
Face aux difficultés rencontrées par les entreprises cet été, de nombreux éditeurs d'anti-virus en ont profité pour peaufiner leurs produits et préparer une rentrée fracassante. C'est ainsi le cas de LANDesk Software, qui propose une solution proactive, permettant le patchage automatique d'infrastructure de grandes tailles.
[Anne Vergé, JDNet]
 
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