Infrastructure/Chantiers
CORBA et consorts ou Web Services ?
Zoom sur deux modèles d'invocation client/serveur au sein d'une architecture distribuée. Les principaux points à prendre en compte. (Jeudi 11 septembre 2003)
     
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Le déploiement de programmes critiques, sur le terrain des services en ligne ou de la gestion de la production par exemple, implique souvent la mise en oeuvre de plusieurs serveurs d'applications ou autres systèmes serveurs, notamment en vue de garantir la capacité de traitement informatique adéquate (montée en charge, etc.). A cela s'ajoute la plus part du temps la nécessité de faire intervenir des briques reposant sur d'autres plates-formes (bases de données par exemple).

Ce type de projet passe par le choix d'une technologie d'architecture dite "distribuée". Entendez par là une méthode dessinée pour orchestrer les interactions entre éléments applicatifs multienvironnement. Dans ce domaine, deux modèles transactionnels cohabitent : l'invocation directe entre composants logiciels (ou objets) d'une part, l'implémentation de Web Services additionnels pour exécuter ce dialogue d'autre part.

SOAP/HTTP contre remoting
Les avantages du mode objet (remoting) ? Il offre en premier lieu certaines fonctions que les Web Services ne proposent pas. Parmi elles, on compte notamment la possibilité d'ouvrir des liens natifs entre composants distants par le biais de flux de données dans différents formats de communication (notamment un formatage binaire utilisant directement la couche réseau TCP - pour Transfer Control Protocol).

Forte de ce premier avantage, cette solution brillerait également par ses performances d'exécution. Et là encore, elle afficherait une longueur d'avance sur les Web Services... Ces derniers auraient encore beaucoup d'efforts à faire pour arriver au même niveau de qualité. Pour l'heure, ils se limitent par nature au protocole HTTP et utilisent le format de message SOAP, basé sur XML, qui contribue à alourdir les paquets transmis par ajout d'information...

Attention à la somme de développements nécessaire
Revers de la médaille : le mode objet se révèlerait plus complexe à développer et à déployer. Pour fonctionner, il nécessite en outre de disposer du même environnement objet sur l'ensemble des serveurs et système cibles. Sur ce segment, on distingue principalement deux grandes catégories de technologies propriétaires: Corba (J2EE) et .Net Remoting (Windows Server).

De leurs côtés, les Web Services ne seraient pas aussi difficiles à programmer. Aisée à mettre en oeuvre, l'ouverture de connexions sous cette forme s'effectuerait de façon quasi automatique, pour peu qu'un module de lecture SOAP soit installé sur les plates-formes utilisées. Reste le principal point fort des Web Services : le standard SOAP (/WSDL) leur permet de s'immiscer potentiellement dans la quasi totalité des serveurs d'applications du marché (IBM WebSphere, BEA WebLogic, Windows Server, Sun One Applications Server, Oracle AS, etc.).

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Au regard de ces facteurs de différentiation, il est conseillé d'opter pour la première option (c'est-à-dire le mode objet) en cas de maîtrise complète des briques à intégrer. En revanche, si le projet demande de faire appel à des composants hétérogènes - des logiciels de partenaires par exemple -, il peut être plus judicieux d'implémenter des Web Services.

[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
 
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