Le facteur coût reste la principale raison de l'externalisation à l'étranger des développements, sans surprise. Mais gare aux problèmes ! (Lundi
29 septembre 2003)
Votre
entreprise fait appel au développement offshore
car :
Les
développeurs offshore
sont plus performants 5,4%
89,2%
Elle veut réduire ses coûts de développement
5,4%
Elle
n'a pas trouvé les bonnes compétences sur le
marché français
L'externalisation
à l'étranger (Inde, Asie, pays du Maghreb,
pays de l'est...) des développements informatiques
est une pratique sujette à controverse, comme
toute opération de délocalisation, et
répond avant tout à une logique purement
économique si l'on en juge par les réponses
apportées par nos lecteurs-sondés. Seuls
un peu plus de 10% d'entre eux font en effet appel
au développement offshore dans une quête
des meilleures compétences...
Perception
Dans
votre milieu professionnel, le recours à des
prestataires offshore est perçu comme :
25%
34,2%
40,8%
Une excellente opportunité pour la santé économique
de l'entreprise
Une
manière comme une autre d'assurer l'activité
de l'entreprise
Une
menace sérieuse pour les salariés français
Corollaire
de ce qui précède : l'offshore est
perçu en majorité par les milieux
professionnels des répondants comme une menace
pour l'emploi qualifié en France. Mais pour
un quart de nos lecteurs-sondés, il s'agit
d'une excellente opportunité.
Choix
d'un prestataire
Quel
est le critère le plus important qui entre dans
le choix d'un prestataire offshore ?
Le
coût
59,2%
Les
références clients
36,8%
La
maturité de l'offre*
26,3%1%
La
qualité des ressources techniques
23,7%
Le
respect de normes de qualités
18,4%
La
capacité à gérer les projets
15,8%
La
rapidité de livraison
10,5%
La
maîtrise des processus métiers
10,5%
Une
représentation significative en France
10,5%
*
ainsi que de la gestion des processus et de la méthodologie
Le
coût, une nouvelle fois, est le premier critère
de sélection d'un prestataire offshore, même
si les répondants se rassurent également
des références et de la maturité
de l'acteur en question. La rapidité du développement
joue un rôle moins important, semble-t-il,
dans le choix.
Missions
confiées
Vous
confiez à un prestataire offshore la prise en
charge de :
Conception,
développement d'applications
48,7%
Maintenance
d'applications
26,3%
Test,
mise au point de logiciels
23,7%
Paramétrage,
installation de progiciels
13,1%
Processus
métiers complets
10,5%
Migration
d'applications
9,2%
Intégration,
qualification de données
9,2%
Intégration
d'applications
9,2%
Gestion
des contacts clientèle
7,9%
Gestion
d'infrastructure
6,6%
Gestion
de centres de données
3,9%
Traitement
transactionnel
3,9%
Parmi
les missions offshore, on trouve évidemment
la réalisation (surtout) et la maintenance
d'application, ainsi que le test logiciel, et beaucoup
moins l'externalisation "lourde" liée
à l'intégration d'application, la
gestion d'infrastructure ou le traitement transactionnel.
Mais un grand nombre de pratiques se révèlent
dans les réponses de nos lecteurs-sondés.
Difficultés
Il
est difficile de travailler avec un prestataire
offshore en raison :
De la
difficulté à piloter à distance
50,7%
38,3%
11,0%
Des
différences de langue
49,3%
38,7%
12,0%
De
la culture technique et managériale
48,7%
36,5%
14,9%
Du
décalage horaire
46,7%
32%
21,3%
De
la qualité des télécommunications
34,7%
24,0%
41,3%
Très
difficile
Un
peu
Pas du tout
Si
les télécommunications ne posent de
véritables problèmes aux répondants
que dans un tiers des cas, il n'en va pas de même
de nos autres propositions, qui semblent être
sources d'importantes difficultés - preuve
que si l'économie semble possible au départ,
elle doit être tempérée par les
coûts éventuels
induits
par ces difficultés.
Méthodologie Rappelons
que cette enquête en ligne, de par sa nature,
s'appuie sur un échantillon du lectorat
du JDNet Solutions concerné par la problématique
soulevée.
Secteurs
d'activité des répondants (échantillon de 76
entreprises - durée de l'enquête:
du 12/09 au 26/09)