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L'activité d'ingénierie informatique perd entre 7% et 9%
Dans son rapport annuel, le Syntec constate les effets de la conjonture sur les entreprises du secteur informatique, mais prévoit un bon potentiel de croissance pour l'année à venir, en constatant par ailleurs la hausse des prestations d'infogérance et de TMA. (Mercredi 29 octobre 2003)
     
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Le Syntec Informatique a présenté le bilan annuel des activités "de logiciels et de services" en France, avec pour base de référence les résultats de ses 482 membres qui sont pour la majorité des entreprises de moins de cinq millions d'euros de chiffre d'affaires.

Globalement toutes les activités du secteur "logiciels et services" en France ont baissé, sauf les activités d'infogérance et de TMA, qui ont progressé de 7 à 9% sur l'année 2002-2003.

A activité réduite, management sélectif

Les métiers du conseil en management et en systèmes d'information ainsi que la formation ont subi une baisse de 10 à 12% ; alors que l'ingénierie informatique a eu une baisse d'activité de 7 à 9% ; quant aux ventes de logiciels et de progiciels, elles se sont réduites de 1 à 3%.

Du côté des marchés, ce sont le secteur public (+6%) et les "utilities" (+1%, services relatifs aux matières premières) qui apparaissent les plus porteurs. Ailleurs, des télécoms et médias (-9%) aux services (-2%), en passant par les assurances (-8%) et la Banque (-5%), les chiffres d'affaires n'ont fait que baisser sur l'année passée.

En conséquence de ce contexte déprimé, les entreprises clientes adaptent leurs choix de gestion, notamment en attachant plus d'importance aux fonctions achats, juridiques et opérationnelles… en optant pour des projets plus courts, au ROI plus sûr ; en privilégiant l'intégration de progiciels plutôt que le développement interne ; en externalisant plus, mais vers un nombre de prestataires réduit… les temps sont clairement aux restrictions et aux choix bien bordés.

La tendance " offshore " justifiée
Suivre le mouvement de leurs clients prudents, c'est ce qui reste aux entreprises du secteur informatique. Les uns mutualisent leurs offres de services, les autres les verticalisent (par métier), ou proposent des modules complémentaires aux solutions existantes, ce qui répond à une demande de plus en plus fragmentée par lots ou par tâches.

En terme de management interne, les conséquences se font également ressentir sur la masse salariale, avec des recrutements ralentis, des évolutions de salaires freinées et une politique globale de réduction des coûts internes.

Si dans son rapport, le Syntec précise bien que la tendance à "l'offshore" ne concerne que 1% du marché français, il insiste sur le fait que l'action d'externaliser ses développements à l'étranger est tout de même en train de s'immiscer dans la logique économique des entreprises françaises. Un regard rapide sur la pression sur les prix, la complexité de la législation sociale française et l'arrivée frontale de concurrents indiens suffit à justifier cette hypothèse. Quant aux barrières de culture, d'éloignement et de risque pays, elles ne suffisent pas à masquer les avantages de coûts d'une opération "offshore" pour les sociétés en mal de développement.

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Malgré ces quelques années de crise, l'avenir des entreprises du secteur informatique semble assuré prévoit le rapport du Syntec. L'évolution permanente des technologies, les innovations autour d'Internet, de la mobilité, de l'identification par radiofréquences (RFID)… sans oublier la convergence de l'informatique et des télécommunications autorise en effet à prévoir une belle courbe ascendante pour les années à venir.

[Philippine Arnal, JDNet]
 
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