Les
leaders du stockage ouvrent la voie au standard SMI
Le standard SMI (Storage Management Initiative) recueille d'ores et déjà l'adhésion des acteurs du secteur, en raison de son caractère ouvert et de sa capacité à gérer l'hétérogénéité. (Vendredi 31 octobre
2003)
Le standard SMI (Storage Management
Initiative) semble être sur la bonne voie, en raison
principalement du nombre d'acteurs du stockage se déclarant
favorable à son adoption.
Initié par la Storage Networking Industry Association
(SNIA), et soutenu entre autres par HP, Brocade, Veritas,
EMC, Sun ou IBM, le standard ouvert a pour principal bénéfice
de définir des spécifications permettant
de gérer l'hétérogénéité
d'équipements réunis au sein d'une même
architecture de stockage.
Mesurer
l'interopérabilité de ses équipements C'est un véritable
laboratoire de test qui a été créé
par la SNIA, dans le Colorado, pour que les fabricants
puissent à la fois tester leurs propres matériels
- au regard des spécifications du futur standard
- mais aussi l'interopérabilité de ces derniers
avec les connecteurs, baies de disques et autres équipements
de leurs concurrents.
Le standard SMI,
précédemment appelé Bluefin, doit
ainsi faciliter le travail des plates-formes logicielles
- dont l'activité est de gérer les données
de stockage au sein d'un même environnement - en
leur permettant de récupérer plus facilement
ces données auprès de configurations tierces
compatibles. Les fabricants pourront ainsi se concentrer
sur les performances de leurs produits plutôt que
sur l'écriture de codes servant à la collecte
desdites données.
Chronique
d'un succès annoncé Les plus importants
acteurs du secteur du stockage ont d'ores et déjà
annoncé qu'ils intégreront les interfaces
des spécifications SMI dans leur matériels
et logiciels. EMC, un des plus fervents partisans de ce
standard, supprimera ainsi purement et simplement son
middleware WideSky, pour le remplacer par SMI.
Les spécifications
SMI-S sont en tout cas rigoureuses et prévoient
deux types de tests. Les premiers valident les codes (Interoperability
Conformance Testing Program), les deuxièmes mettent
les configurations en situation réelle (CIM-SAN),
afin d'évaluer leur comportement. La version 1.1
de ces spécifications, dont la date de parution
n'a pas été officiellement fixée
pour le moment, incluera les technologies NAS (Network
Attached Storage) et de stockage sur IP. Seules les fonctions
de base des SAN (Storage Area Network) sont pour le moment
prises en considération par la version 1.0.