La technologie de réseau local
haut débit Infiniband poursuit son bonhomme de chemin.
Naguère limitées aux laboratoires de recherche, les solutions
exploitant ce type d'infrastructure se multiplient sur
le marché depuis environ un an.
Dernier épisode en date : la commercialisation des premières
briques matérielles réseau permettant d'atteindre
des débits de l'ordre de 30 Gigabit/s.
Une
technologie qui s'applique au monde du stockage
Infiniband propose
une architecture bien particulière de gestion d'entrée-sortie
de serveurs (machine). Son objectif à l'origine ? Fournir
une alternative au bus PCI, en offrant notamment des
capacités de débit bien supérieures. Une caractéristique
qui la rendrait particulièrement intéressante pour gérer
les échanges au sein de systèmes de stockage distribués
ou même orchestrer des grilles de calculs.
Conscients de
ces points forts, plusieurs grands constructeurs se
sont lancés depuis quelques mois dans des programmes
de R&D sur ce terrain. C'est notamment le cas d'IBM
qui prévoit de proposer prochainement des connexions
Infiniband sur l'ensemble de sa gamme de serveurs (xSeries,
pSeries, iSeries et zSeries). Il en va même pour Sun
qui entend proposer bientôt ce dispositif pour
relier les châssis de ses machines et gérer les
flux de ses systèmes de stockage.
Passage
de 10 à 30 Gigabit/s
Les débits
affichés par l'Infiniband se limitaient jusqu'alors
à 2,5 Gigabit (1x) et 10 Gigabit (2x) par seconde.
Inaugurant l'apparition d'une troisième génération
de produits, les offres récemment commercialisées
affichent des capacités de 30 Gigabit par seconde
(3x). Il s'agit de trois commutateurs mis au point respectivement
par InfiniCon Systems, Topspin et Voltaire.
Fait marquant : ces trois
sociétés, qui se révèlent être des "pure player"
en l'occurrence, affichiraient des prix défiant toute
concurrence (dixit Earthweb) - de l'ordre de 50% à 75%
inférieurs aux tarifs pratiqués en général pour les
équipements équivalents dans les monde de l'Ethernet
et du Fiber Channel.
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