Editeur spécialisé dans les technologies de Business
Intelligence, Artech a conclu début novembre un tour de table à hauteur de 2,6
millions d'euros. Complétant une augmentation de capital finalisée en juillet
dernier, cette opération qui a été menée par le Crédit Lyonnais Private Equity
porte à 5,4 millions d'euros l'enveloppe levée par cet acteur français en 2003.
Les investisseurs historiques de la société (Wellington Partners, Partcom, et
la Compagnie Financière Rotschild Venture Partners) étaient également dans la
boucle.
"Cet argent va être consacré au renforcement de la politique
commercial d'Artech à l'étranger", commente Didier Rochereau,
Directeur Général d'Artech.
Un
environnement client de création de rapports
L'offre d'Artech s'articule autour d'un
logiciel client de création de rapports. Ciblant avant tout les analystes de l'entreprise,
les responsables marketing et les contrôleurs de gestion notamment, cet environnement
propose une palette fonctionnelle transversale, conçue pour répondre à l'ensemble
des problématiques des sociétés en matière de reporting. "Grâce à cet outil, les
experts métier ont la possibilité de créer eux-mêmes leurs indicateurs et leurs
tableaux sans passer par le département informatique", insiste t-on chez
Artech.
Evaluations dans le temps, moyennes, indices composés, etc. L'offre d'Artech est
livrée avec un certain nombre d'indicateurs pré-packagés. Une bibliothèque à laquelle
l'utilisateur peut également ajouter ses propres formules. Une fois définies,
les opérations sont exécutées directement sur le poste de travail, les données
à traiter étant directement puisées au sein des bases de l'entreprise. Au total,
ce modèle d'architecture contribuerait à garantir un certain niveau de performance
lors de la génération des rapports, tout en assurant l'acquisition d'informations
à jour. En bout de chaîne, c'est Excel qui se charge de réaliser
et assembler graphiques et tableaux.
La pharmacie et l'asset management
en priorité
"Nous disposons de solutions particulières
pour le secteur pharmaceutique et le domaine de la gestion d'actifs (ou asset
management). Ces deux univers font en effet face à des enjeux spécifiques
autour de la gestion de rapports - le premier sur le terrain du suivi des forces
commerciales et le second sur celui de la supervision de la performance des fonds",
complète Didier Rochereau.
Artech affiche déjà plus
de 130 références en France. Parmi elles, on compte notamment des constructeurs
automobiles (PSA, Renault, etc.), des banques (le Crédit Lyonnais, etc.)
ou encore des cabinets pharmaceutiques (Sanofi-Synthélabo, etc.).
"La plupart de ces clients sont des filiales françaises
de grands groupes internationaux, commente Didier Rochereau. Nous comptons nous
appuyer sur ce réseau pour prospecter à l'étranger." Puis il confie : "Suite à
notre levée de fonds, nous avons dès lors pour objectif de nous implanter rapidement
en Allemagne, en Angleterre et en Espagne."
Afin d'assoire sa présence en dehors de l'Hexagone, Artech s'est récemment
lancé dans une stratégie de partenariats ciblant notamment des sociétés de services
informatiques. "Des acteurs qui nous permettront parallèlement d'affiner la verticalisation
de notre offre", conclut le responsable.
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