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Processus : Schneider Electric mise sur la puissance du CMM et du CMMI
Spécialisé dans les produits de distribution électrique et d'automatisme, Schneider Electric a opté pour la démarche CMM / CMMI pour optimiser ses développements logiciels, avec l'éditeur Q-Labs. (Mardi 25 novembre 2003)
     
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Spécialisé dans les produits de distribution électrique et d'automatisme, Schneider Electric fait appel à quatre grandes familles de technologies pour développer son offre : la mécanique, l'électromécanique, l'électronique et le logiciel, ce dernier étant soit embarqué dans les produits, soit dédié à leur configuration ou au développement d'applications et solutions sur PC.

Dès 2000, l'entreprise se lance dans une démarche CMM (Capability Maturity Model) en interne car la place du développement logiciel est de plus en plus importante au sein des produits : 15%, à parts égales avec l'électronique. Objectif affiché : fédérer les efforts d'amélioration de différentes entités et en évaluer les résultats à l'aide d'un modèle de référence : le CMM. Sachant que le passage au CMMI ("I" pour Integration) est d'ores et déjà prévu pour 2004. La société Q-Labs assure l'accompagnement de ce projet.

Une démarche en interne
"Le modèle CMM a été choisi en tant que référence mondialement reconnue. Il permet la formalisation d'une méthode de progression - selon les étapes du modèle - et l'évaluation régulière des entités qui s'intéressent au développement logiciel. L'usage est exclusivement interne, nous ne recherchons pas la certification CMM à proprement parler. Nous définissons, en collaboration avec Q-Labs, des plans d'amélioration et un planning d'évaluations", précise Anne Ehrström, responsable du programme de pilotage de l'amélioration du développement logiciel, à la direction scientifique et technique de Schneider Electric.

Concrètement, les évaluations sont assurées à la fois par des consultants de Q-Labs - ce qui garantit un certain niveau d'homogénéité et de neutralité - et par des évaluateurs internes. Elles ont lieu pendant une semaine, sous la forme d'entretiens réalisés avec les acteurs des projets de développement logiciel dans les entités concernées. Au cours de ces interviews (collectives et confidentielles), les évaluateurs se font décrire les pratiques de développement logiciel appliquées au quotidien. Cela leur permet de s'assurer des compétences et des pratiques en usage.

Le CMMI actuellement en gestation
"A l'origine, le programme a été lancé sur le développement logiciel. Et puis on s'est dit qu'on pouvait faire la même chose pour les autres métiers du développement. Nous comptons donc migrer vers le modèle CMMI, les premières évaluations pilotes sont prévues en 2004", note Anne Ehrström. Le CMMI reprend et complète le CMM. Pour les plans d'amélioration logiciels, rien ne change, mais un cadre formel est créé pour les autres métiers, à savoir l'électrotechnique et l'électronique.

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Les résultats ? "Cela demande du temps pour mesurer. Nous mettons en place des indicateurs sur la tenue des délais, la productivité, ils sont la consolidation des données des années précédentes. En fait, ce que nous mesurons, c'est la maîtrise des engagements des projets, tout simplement. La démarche n'a d'autre objectif que de servir les objectifs 'business' de chaque entité", conclut Anne Ehrström.

A noter qu'au plan organisationnel, un réseau appelé Impact (pour Improvment Actors) a été mis sur pied. Il est composé de l'ensemble des responsables d'amélioration et est coordonné par l'équipe projet corporate, qu'anime Anne Ehrström.

[Fabrice DEBLOCK, JDN Solutions]
 
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