Management
De la fusion au sein des processus métier
La fusion est la prochaine étape vers laquelle éditeurs de solutions métiers et entreprises performantes vont devoir se diriger, selon Gartner Group. Une démarche très exigeante. (Mercredi 26 novembre 2003)
     
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Jusqu'à présent, les spécialistes des processus parlaient de BPM (Business Process Management ou Gestion des Processus Métier), activité d'analyse et de modélisation logicielle des procédures mises en place par l'entreprise pour réaliser ses activités.

Le cabinet Gartner Group pose désormais les jalons d'une nouvelle étape: la fusion des processus métier. Concrètement, cette fusion consiste à transformer les activités de l'entreprise en réalisant l'intégration de processus métier jusque là autonomes. Seuls quelques éditeurs en ont déjà pris le chemin.

Vers l'entreprise temps réel
Les prémices de la fusion des processus métier sont perceptibles depuis de très nombreuses années. Tout d'abord, via l'automatisation des processus métier internes, qui a débouché sur les progiciels de gestion intégrée (ERP). Ensuite, par le biais d'applications de gestion de la relation client (CRM) et de la chaîne logistique (SCM). A chaque étape, l'entreprise gagne en rapidité.

Mais ces blocs sont par essence fixes et statiques. Or, l'environnement concurrentiel impose toujours plus de réactivité et pousse les processus métier et leurs systèmes sous-jacents vers des temps de réponse qui frisent le temps réel.

Pour que la fusion puisse s'opérer, deux conditions doivent être réunies. Tout d'abord, la présence de systèmes opérationnels capables de capturer les données transactionnelles clés de l'entreprise et donc de constituer un socle de base solide. Ensuite, l'existence d'une architecture en mesure d'établir des ponts entre les différents silos et processus de l'entreprise. De plus en plus de plates-formes permettent ainsi de gérer le transactionnel, le contenu, les données, leur analyse, etc.

Des impacts à tous les étages
La fusion des processus métier touche trois grandes catégories de disciplines. Premièrement, les éditeurs d'applications métier car la fusion est une évolution irrémédiable pour eux, selon Gartner Group. Deuxièmement, l'infrastructure logicielle et les plates-formes qui la sous-tendent. Troisièmement, l'aspect managérial de l'entreprise et sa culture.

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Le cabinet Gartner Group donne des éclairages précis sur les éditeurs qui semblent avoir pris les bonnes orientations. SAP, avec sa technologie NetWeaver, lancée en février 2003, a posé de sérieuses options vers la fusion, notamment grâce à ses xApps (lire notre article). Siebel également, depuis le lancement en 2002 de l'UAN (Universal Application Network) (lire notre interview). PeopleSoft, depuis sa fusion avec J.D. Edwards, peut désormais favorablement combiner sa technologie AppConnect avec les fonctionnalités de gestion des processus de J.D. Edwards. Quant à Oracle, Gartner Group estime qu'avec les bases de données et quelques autres composants (portail, etc.), il s'en rapproche, même si l'éditeur n'a pour le moment pas convaincu quant à sa capacité de répondre à tous les prérequis du BPM.

[Fabrice DEBLOCK, JDN Solutions]
 
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