Infrastructure/Chantiers
Speedy centralise les factures de ses clients au sein d'un système de GED
Le spécialiste de l'entretien et de la réparation automobile gère près d'1,5 million de factures chaque année en provenance de ses 450 points de services. Un processus désormais dématérialisé de bout en bout. (Vendredi 5 décembre 2003)
     
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Leader européen de l'entretien et de la réparation automobile, Speedy dispose en France de près de 450 points de services. Chaque année, ce réseau génère environ 1,5 million de factures. Un ensemble de documents qui demandent à être rapatriés et centralisés au siège de l'entreprise, en vue notamment d'être pris en charge par le département comptable.

A l'origine, ce processus est réalisé manuellement : les factures sont communiquées au siège au format papier, avant d'y être compilées. C'est en 1997 que Speedy décide d'initier un projet visant à dématérialiser cette chaîne de traitement.

Le déploiement d'un système de GED
Dès lors, les informations de facturation sont directement extraites des applications de gestion de caisses - sous forme de fichiers de texte -, puis acheminées chaque nuit en mode batch (ou traitement par lots) des points de vente vers le système d'entreprise de Speedy. Les flux en question transitant par le biais de liaisons Internet 64 kbit/s. A l'arrivée, une solution de gestion électronique de documents (GED) a été déployée pour accueillir ces données et les indexer (par date, par provenance, etc.). Il s'agit en l'occurrence de la plate-forme de GED de Docubase Systems.

"Le module client (Windows) de Docubase est exploité ensuite par notre personnel pour effectuer ses recherches, complète Farid Nourredine, DSI de Speedy. L'outil se connecte par le biais du protocole LDAP à notre annuaire interne (Lotus Notes) pour vérifier les profils utilisateur (domaines d'intervention, etc.) et exécuter les politiques d'accès correspondantes, en assurant les restrictions qui s'imposent."

La mise en oeuvre d'une interface Web
Clôtures de caisse, bulletins de paie, contrats, autorisations administratives, etc. Au fil des années, de nouveaux types d'entrées sont venus s'ajouter à l'entrepôt de documents. "Certains de ces contenus demandant à être conservés une vingtaine d'années, nous avons été obligés de faire évoluer l'infrastructure matérielle en conséquence", souligne-t-on chez Speedy. D'un serveur mutualisé, l'équipe de projet décide de migrer la solution vers une machine dédiée.

Pour l'heure, le groupe envisage d'ouvrir les fonctions (Docubase) de consultation de factures à l'ensemble de ses agences. Une initiative qui viserait principalement à améliorer la qualité de la relation client. "Nous évaluons actuellement les mécanismes d'authentification permettant d'assurer au mieux le respect de la protection des données personnelles lors d'un tel déploiement", confie Farid Nourredine. La publication des historiques de factures sur les sites Web de Speedy pourrait venir dans un second temps.

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Une sécurité accrue
Au-delà des avantages généralement mis en avant dans le cadre d'un tel projet (réduction de l'utilisation de papier, gain de temps, optimisation du partage de l'information, etc.), le responsable insiste pour finir sur les gains apportés par le nouveau dispositif en termes de sécurité. "Grâce à cet environnement centralisé, nous avons désormais la possibilité de réaliser régulièrement des sauvegardes de l'intégralité des contenus sur bandes magnétiques", explique-t-il.

[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
 
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