Comment rationaliser méthodes
et processus de développement d'applications au sein d'une
DSI ? Dans certaines entreprises, cette question fait
figure de problématique centrale. C'est notamment
vrai pour les acteurs qui exploitent les nouvelles technologies
de l'information comme socle de leur service client. Fournisseur
d'applications hébergées pour le monde de la finance,
la société Fininfo entre précisément dans cette catégorie.
Outils d'aide à la décision, services d'informations financières,
routage et contrôle des ordres boursiers, etc. Les services
applicatifs offerts par Fininfo sont nombreux. "Dans ce
contexte, nous cherchons en permanence à améliorer nos
méthodes de conception et de mise en oeuvre de programmes",
reconnaît Frédéric Paczkowski, responsable du département
qualité de la société. Pour gérer le cycle de vie de ses
développements, Fininfo utilise depuis 2002 l'environnement
PVCS Dimension de Merant.
Des
programmes d'ancienne et de nouvelle génération
Répondant
à l'ensemble des besoins définis en amont,
la plate-forme de Merant est notamment retenue pour
sa grande convivialité ainsi que ses mécanismes
en matière de reprise de codes existants. "Nous
avions également étudié la technologie
de Continuus. Son approche nous a paru néanmoins
un peu trop complexe à appréhender. Nous
l'avons donc mise de côté au profit de
cette solution", complète Frédéric Paczkowski.
Pour l'heure, Fininfo a déjà migré
la majeure partie de ses anciennes applications client/serveur
vers PVCS Dimension, des programmes développés dans
l'OS VMS pour clients Windows (en C++) notamment. Quant
à ses applicatifs de nouvelle génération,
qui s'appuient sur une plate-forme Java (Tomcat), leur
développement est géré depuis l'origine
par le biais du nouvel environnement. Sur ce terrain,
Fininfo privilégie le client léger (Web).
L'automatisation
des processus de conception
"Nous utilisons PVCS Dimension pour gérer les sources
de chaque programme (montées de versions, etc.). Mais
également pour assurer la correction de bug et assurer
le suivi des demandes de modifications, détaille Frédéric
Paczkowski. Cette plate-forme nous a notamment permis
d'optimiser la structuration de notre méthode de gestion
de projets et de renforcer la traçabilité des travaux."
Suite à l'entrée en production du produit, Fininfo a
observé une réduction de son taux de retour client ainsi
qu'une amélioration de sa capacité à corriger les éventuels
problèmes techniques. Retour sur investissement estimé
au total: entre 10% et 20% de l'investissement initial.
Pour mener à bien un tel
déploiement, le responsable de Fininfo insiste sur la
nécessité d'appliquer une stratégie d'accompagnement
du changement - ciblant à la fois les concepteurs et
les développeurs. Et Frédéric Paczkowski de conclure:
"Il est également recommandé d'élaborer un référentiel
méthodologique." Une brique qui paraît en effet indispensable
lors de la mise en place d'une solution de gestion de
projets.
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