Cartographie
du système d'information à la Caisse d'Epargne
C'est le Centre National d'Etudes et de Traitements Informatiques du groupe - un centre qui gère 6 milliards de mouvements par an rien que pour la compensation - qui chapeaute ce projet, déjà concrètement en oeuvre au sein du support technique interne. (Lundi
2 février 2004)
Dans le but de mettre en évidence
les échanges existant entre les différentes applications
de son système d'information et ses nombreux interlocuteurs
(les banques notamment), le CNETI (Centre National d'Etudes
et de Traitements Informatiques) du groupe Caisse
d'Epargne, a recensé l'ensemble de ses applications
et cartographié l'intégralité de
ses flux internes et externes.
C'est la première fois qu'un tel chantier de centralisation est réalisé,
des cartographies partielles ayant déjà été réalisées
mais sans cohérence ni réel suivi. La première fois aussi
que des normes de cartographie sont définies pour toute la société
(180 personnes). Ce chantier a été mené avec la solution
SOLU-QIQ Base, de l'éditeur AB+
Conseil.
Un
meta modèle comme base de départ "Nous souhaitions
réaliser une photographie du patrimoine applicatif
du CNETI. Le choix de la solution a été
effectué par la production bancaire groupe, c'est-à-dire
la direction de la caisse nationale des caisses d'épargne",
déclare Lysiane Bomer, responsable du projet
au CNETI.
Après installation et prise en main du produit, avec l'aide du support
client d'AB+ Conseil, un meta modèle a été élaboré.
Un ensemble d'objets - décrivant l'entreprise, ses applications et ses flux -
a été créé. Chaque objet s'est vu défini par
ses propriétés intrinsèques, via des vues logiques pour chaque typologie
d'objet. Un domaine pilote - celui de la monétique - a par la suite été
désigné pour tester ce meta modèle, pendant deux mois.
Des
objectifs initiaux qui évoluent
"Nous avons ensuite rencontré des responsables
de projets d'autres domaines, pour poursuivre la validation de ce modèle. En les
rencontrant, nous avons fait évoluer nos objectifs initaux car il s'est
avéré nécessaire de cartographier les flux inter-applications,
en plus des flux externes. Et comme l'outil permettait de le faire, nous avons
avancé dans ce sens", ajoute Lysiane Bomer.
En outre, au delà du fonctionnel, les responsables de
projets ont souhaité aller plus loin dans les aspects
techniques. "Les restitutions étant lisibles
et complètes, l'outil est devenu aussi un outil de documentation,
à destination des responsables de projets, des maîtrises
d'ouvrages ou d'un salarié qui intègre le CNETI
et qui souhaite avoir une vue complète du domaine applicatif
dans lequel il va travailler", conclut Lysiane Bomer.
Un
outil de travail pour le help desk "Comme nous
sommes un centre informatique qui gère énormément
de flux - 6 milliards de mouvements par an pour la compensation
par exemple - l'outil nous permet d'avoir une bonne
vision d'ensemble. Nous l'utilisons dans différentes
entités du CNETI, pour différents besoins, notamment
au service help desk, qui peut de ce fait localiser
précisément une application, quand il
y a un appel", note Didier Blaise, responsable
du domaine intégration et qualité méthode du CNETI.
Quand on sait que le CNETI possède
quelque 93 plates-formes ouvertes - sans compter les
applications sous AS 400 - on comprend le besoin de
savoir où se passent les incidents, quand il
y en a.
2004 verra se mettre en
place des procédures de mise à jour du référentiel et
l'amélioration du diagnostic des impacts (en
cas de changements applicatifs). "La cartographie
va devenir un système central de la qualité des services
rendus par le CNETI", conclut à son tour
Didier Blaise.