Sun
marque sa différence sur le marché des applications à
la demande
Le constructeur a dévoilé une politique tarifaire "on demand" originale se basant sur le nombre de dispositifs matériels exploités au sein du SI. (Mardi 17 février 2004)
A l'occasion d'une conférence
qui a lieu en fin de semaine dernière aux Etats-Unis,
Sun a levé le voile sur une nouvelle méthode
de tarification touchant à son offre de solutions
de grille "à la demande" (N1). Une architecture
système qui, rappelons le, a pour but de virtualiser par
le biais d'un réseau les ressources de calcul et
de stockage des centres de données informatiques de l'entreprise
en un pool unique.
Et le mécanisme de calcul de prix proposé par le
constructeur est plutôt original puisqu'il est fonction
du nombre de dispositifs matériels exploités au sein du
système d'information.
Des
tarifs basés sur le niveau d'utilisation des systèmes
Tout au long de l'année 2003, les offres se sont multipliées
sur le segment de l'informatique à la demande (voir l'article).
Plusieurs poids lourds du secteur se sont déjà
positionnés sur ce nouveau marché. Parmi
eux, on compte rien moins qu'IBM et plus récemment
Hewlett Packard. Mais également des fournisseurs
de taille moyenne, notamment l'éditeur Computer
Associates et le fournisseur d'outils de stockage Veritas.
Principal
argument de vente mis en avant par ces acteurs : les modèles
tarifaires issus de la notion de "On demand"
sont un bon moyen de réduire les coûts en matière
de ressources informatiques, qu'elles soient machines
ou logicielles. Cette méthode proposant comme son
nom l'indique le paiement des solutions au vue de leur
utilisation. Jusqu'ici, deux types de licence "à
la demande" prévalaient sur le marché :
l'un proposant un mode de tarification en fonction du
niveau de CPU consommé, l'autre tenant compte du
nombre de transactions effectuées par l'application ou
le système sous-jacent.
Une
tarification en fonction de l'infrastructure utilisée
L'alternative de Sun ? Le constructeur propose le versement
d'une enveloppe annuelle par dispositif informatique exploité.
Une politique de paiement qui implique pour l'entreprise
de répertorier l'ensemble des briques matérielles du SI
: le nombre de serveurs et de systèmes de stockage susceptibles
d'être utilisés par le mécanisme de grille, mais également
les routeurs et autres appareils réseau composant l'infrastructure
(boîtiers d'équilibrage de charge, accélérateurs de chiffrement,
etc.).
"Cette nouvelle stratégie
a été élaborée à partir des retours client qui
ont fait suite au lancement du système JES (pour Java
Enterprise System) - dont la licence s'élève à 100 dollars
par salarié et par an", commente t-on chez Sun. Les utilisateurs
de JES nous demandaient notamment une méthode leur permettant
de prévoir avec plus de précisions leurs dépenses annuelles".