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Mozilla entend faire de l'ombre à Longhorn
Dans un message publié il y a quelques jours, le directeur technique du projet Open Source a dévoilé une stratégie de développement visant à combiner les efforts de plusieurs initiatives Open Source pour mieux rivaliser avec Microsoft.  (21/04/2004)
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Dossier Logiciels libres/Open Source
Conscient de la force de frappe des éditeurs propriétaires sur le terrain du développement et des plates-formes applicatives, le projet Mozilla entend bien ne pas se laisser faire. Dans un message publié le 5 avril sur un newsgroup, Brendan Eich, le directeur technique de Mozilla.org, dévoile la stratégie définie par la communauté pour les années à venir en matière de partenariats. Principal mot d'ordre : se doter de passerelles avec d'autres initiatives du monde des logiciels libres, avec pour objectif de se préparer à contrer les nouveaux environnements et systèmes serveur de Microsoft.

"Mozilla n'est pas une armée, ça c'est la bonne nouvelle. La mauvaise nouvelle est que Microsoft a toute une armée de fourmis tueuses alignées pour nous faire face. Nous avons besoin d'une direction forte et de nouveaux alliés si nous voulons préserver l'utilité [...] des standards ouverts", commence par expliquer Brendan Eich (traduction de Pascal Chevrel, contributeur au projet Mozilla). Le ton est donné. Selon le responsable, la capacité de Mozilla à poursuivre son action en ce sens est donc conditionnée par sa faculté à "entrer en compétition avec les technologies équivalentes en cours de développement au sein des systèmes propriétaires (Windows, Macromedia Flex, etc.)".

Revenant sur les points forts de Linux, son faible coût d'acquisition notamment, Brendan Eich dessine ensuite les contours d'un plan visant à aboutir à une véritable solution alternative aux applications Windows de nouvelle génération - dont le nom de code est Longhorn - basée sur le modèle des technologies libres. Une vision qui s'articule autour d'une double démarche : l'élaboration et la promotion d'outils de travail tournant à la fois sous Windows et Linux d'une part, la conception et la mise en oeuvre d'une nouvelle "plate-forme unifiée bureau/Web" d'autre part.

Des fonctions audiovisuelles avancées...
Indépendante des langages de haut-niveau, grâce au choix d'exécutables au "code géré" (Java, Mono, etc.), "cette nouvelle plate-forme devra inclure une couche avancée de rendu avec accélération matérielle, des effets visuels attractifs, l'animation, la vidéo etc.", commente Brendan Eich.

Mais comment bâtir un tel édifice ? "A partir de morceaux de code de Mozilla et de GNOME. En partageant le code et les efforts [...]. Et en utilisant les standards autant que possible [notamment le langage XUL promu par Mozilla pour la création d'interfaces utilisateur]", détaille le directeur technique. Au final, il s'agira de donner naissance à une "plate-forme neutre de développement pour les applications bureautiques et Web". Avec à la clé la nécessité de jeter des ponts entre Mozilla et le projet d'interface graphique pour Linux GNOME. En clair, l'enjeu consiste à consolider les efforts des communautés Open Source.

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Dossier Logiciels libres/Open Source

"Cette annonce vise effectivement à renforcer les passerelles entre Mozilla et GNOME", commente Pascal Guimier, développeur indépendant et contributeur au sein du projet Mozilla. Selon lui, cette politique pourrait également faire figure de réaction suite à l'annonce de GNOME de se doter d'une API étendue exploitant les langages Mono et XAML (Microsoft)...

 
 
Antoine CROCHET-DAMAIS, JDN Solutions
 
 
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