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| Les outils e-sourcing et e-procurement débattus en table ronde |
| Sur le salon e-Procurement qui vient de clore ses portes à Paris, trois clients ont exposé la place et l'importance de ce type de solutions au sein de leur système d'information.
(13/10/2004) |
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 Dossier  ERP |
Intervenant lors de la table ronde inaugurale du salon e-Procurement 2004 qui s'est tenu à Paris du 12 au 14 octobre 2004, trois sociétés (Axa, Poclain Hydraulics et l'Apave parisienne) ont décrit ce qu'elles ont mis en place en matière d'e-sourcing (gestion électronique des achats) et d'e-procurement (gestion des approvisionnements).
D'une stratégie globale des achats chez Axa à la création d'une plate-forme d'e-sourcing séparée de l'ERP chez Poclain Hydraulics en passant par une standardisation et une optimisation des processus d'achats au sein de l'Apave, les voies empruntées sont diverses mais en ligne de mire subsiste le même enjeu : rester compétitif et réactif face à la concurrence.
Chez Axa, la fonction achat existe depuis deux ans et demi. La filiale Axa France a défriché le terrain en 2000 en déployant une plate-forme d'e-procurement fournie par l'éditeur Ariba. Un an plus tard, des objectifs ont été définis pour tout le groupe : "la fonction achats sera forte et globale, dans une structure décentralisée, l'ensemble des entités achetant la même chose en termes d'informatique, de frais généraux et de dépenses assurancielles", précise Alain Page-Lecuyer, directeur des achats groupe chez Axa.
Un comité de direction mondial dédié aux "achats" a en outre été créé et une analyse complète de l'existant a été menée. Finalement, il a été décidé de déployer Ariba - sur la partie procurement et e-procurement - dans l'ensemble des filiales du groupe. "Nous voulions donner aux acheteurs des outils qui leur permettent de maîtriser l'ensemble du processus d'achat. D'ici fin 2005, 80% des filiales seront équipées", note Alain Page-Lecuyer.
| Une plate-forme e-sourcing dédiée pour plus de communication et de sécurité |
Chez Poclain Hydraulics - qui possède 3 usines situées en France, aux Etats-Unis et en République tchéque - la question de savoir s'il fallait connecter la fonction achats à l'ERP en place (PeopleSoft en l'occurence et ses 19 modules déployés) s'est posée elle aussi très en amont, lors du déploiement de l'ERP. En 2003, la décision a été prise de créer une plate-forme d'e-sourcing indépendante de PeopleSoft.
"Je sentais un manque de communication à la fois en interne mais aussi avec les fournisseurs. Il était donc important de se doter d'un outil communiquant avec ces populations mais déconnecté de l'ERP, car quand un fournisseur se connecte à un outil, il est toujours difficile de contrôler à coup sûr le périmètre de ce à quoi il a accès", indique Jérôme Bataille, directeur des achats chez Poclain Hydraulics.
Sur la plate-forme choisie - celle de Synerdeal - des données propres aux 3 usines sont échangées tandis que les fournisseurs entrent, de leur côté, leurs propres informations. Les connexions entre l'ERP et Synerdeal sont, selon Jérôme Bataille, aisément assurées par le biais de fichiers.
| Grâce au workflow, une demande d'achat prise en compte en une heure |
"C'est un outil absolument indispensable à la fonction achats, notamment pour égaliser et comparer les prix. En 2004, nous avons connu une croissance de 40% : sans l'ERP et la plate-forme Synerdeal, nous n'aurions pas pu adapter les besoins de nos clients avec les capacités de nos fournisseurs avec autant de réactivité. De plus, la plate-forme permet d'amplifier les processus : il nous est en effet facile de communiquer
rapidement avec 50 fournisseurs en cas de besoin", complète Jérôme Bataille.
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| Dossier ERP |
Dernier retour d'expérience, celui de l'Apave parisienne (association loi 1901 spécialisée dans le contrôle réglementaire), pour qui les outils dédiés aux fonctions achat font partie intégrante du projet ERP. "Nous avions un système d'information qui permettait de réaliser des demandes d'achat mais qui nécessitait au final une signature papier. Les demandes d'achat pouvaient ainsi arriver
au service achats au bout de 5 ou 6 jours. Maintenant, grâce à la mise en place
d'un workflow, la demande d'achat est disponible dans l'heure", déclare Olivier Crespin, chef de projet pour la mise en place de la solution e-Business Suite d'Oracle au sein de l'Apave.
Les débats étaient animés par Philippe Grange, directeur de la publication
d'e-procurement.fr.
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