INFRASTRUCTURE
REST: une alternative sérieuse aux Web Services ?
Pointés du doigt pour leur trop grande complexité, les services Web SOAP pourraient se voir détrônés par un modèle d'architecture d'intégration alternatif beaucoup plus simple.  (26/10/2004)
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Dossier Les nouveaux modes d'intégration
Les Web Services seraient-ils devenus trop complexes à mettre en oeuvre à force de vouloir leur adjoindre des spécifications complémentaires ? Les défenseurs de ce standard affirment que l'édifice ainsi construit permet au contraire de faire face à n'importe quel type de problématique de projet, de la plus simple à la plus avancée.

Ses détracteurs soulignent au contraire la trop grande complexité de cette architecture, en mettant en avant l'existence de technologies équivalentes plus simples pour parvenir au même résultat. Première alternative généralement avancée : une approche baptisée REST (pour REpresentational State Transfer).

Concrètement, l'infrastructure REST repose sur le même principe de fonctionnement que les Web Services. Elle s'appuie sur les protocoles Internet, dont HTTP, pour véhiculer des messages décrits au format XML. L'idée étant équivalente : disposer d'une interface d'intégration inter applicative non-intrusive pour les systèmes en présence. Principale différence : REST se limite au champ du transfert de données d'une application à l'autre.

Ce qui n'est pas le cas des Web Services, et de loin. WS-Security, WS-reliability, WS-Transaction, BPEL, etc. Depuis 2001, une trentaine de couches de langages sont venues s'ajouter aux deux briques de base des Web Services, WSDL et SOAP - conçus pour réaliser respectivement le requêtage et le transfert de données. Poussé par certains éditeurs, aux premiers rangs desquels Microsoft et IBM, ce mouvement a pour but de rendre ces mécanismes applicatifs de nouvelle génération au moins aussi surs que l'étaient ceux des vieux systèmes.

Une alternative qui reste toutefois limitée
Réagissant à ce mouvement de stratification, Tim Bray, directeur des technologies Web chez Sun et co-inventeur du XML, qualifiait cette série de standards "d'encyclopédique, opaque et follement complexe". Même son de cloche chez certains cabinets d'analyse, tels que Mike Gunderloy (dixit News.com).

Il semble que beaucoup de directeurs techniques rejoignent ce point de vue. Pour preuve : le module en marque blanche proposé Amazon.com est exploitée à 85% en mode d'interrogation REST, contre 5% en mode Web Services.

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Malgré tout, l'interface REST affiche de nombreuses lacunes. Elle ne supporte par exemple aucun mécanisme standardisé de sécurité ni de gestion de l'intégrité des flux. Autre manque flagrant à noter : l'absence de dispositif d'orchestration de processus métier, comme le BPEL le propose au sein du canevas des Web Services. Un ensemble de fonctions qui se révèle pourtant nécessaire en vue de gérer une architecture orientée services (SOA), ou encore des échanges de données critiques avec des partenaires de l'entreprise.
 
 
Antoine CROCHET-DAMAIS, JDN Solutions
 
 
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