SECURITE
La recherche envisage la biométrie multimodalité
Combiner plusieurs paramètres pour améliorer l'efficacité de l'identification biométrique, une initiative sur laquelle se penche plusieurs chercheurs, financés par la Groupe des Ecoles des Télécommunications.  (02/11/2004)
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Initié en 2001, le projet collaboratif Biomet financé par le Groupe des Ecoles des Télécommunications (GET) regroupe les pôles de compétences de différentes universités sur le domaine de l'identification. Son objectif : améliorer les performances de systèmes de biométrie par le biais de la multimodalité.

Concrètement, plutôt que de sélectionner un seul critère (empreintes, iris…), la multimodalité vise à déterminer les meilleures combinaisons entre les différents paramètres, ici appelé modalités, pour parvenir à une identification avec un taux de réussite certifié le plus proche possible des 100%. Ce projet, clos en 2003, a permis la création d'une base de données expérimentale stockant cinq modalités de près de 130 volontaires.

"Actuellement, certaines technologies d'identifications, comme les empreintes digitales ou l'iris, sont suffisamment opérationnelles pour être utilisées. Cependant, elles ne peuvent suffire à tout le monde et sont jugées parfois trop intrusives. En Europe, l'empreinte digitale est considérée comme assez conviviale alors qu'au contraire en Asie, on préfère l'identification par l'iris.", explique Bernadette Dorizzi, coordinatrice du projet Biomet.

De plus, une partie de la population pourrait être rejetée par un système d'identification par biométrie ne se basant que sur un unique paramètre, d'où l'atout d'une solution se basant sur plusieurs critères. Reste à définir quels seront les modalités les plus pratiques d'usages. Dans sa base de données, le projet Biomet en a retenu cinq : la voix, les empreintes digitales, la reconnaissance faciale, l'iris et la signature électronique.

"SecurePhone envisage l'implémentation de la biométrie dans les téléphones mobiles."

Les phases un et deux de Biomet ont permis de dresser des méthodes d'identifications et des prototypes opérationnels de vérification. Comme le projet a été validé par l'Europe, sa prochaine étape passe désormais par les tests et peut être la découverte d'une ou plusieurs combinaisons performantes et adaptables. En attendant d'autres projets sont nés dans la lignée de celui-ci.

"SecurePhone envisage l'implémentation de la biométrie dans la téléphonie mobile ; trust-ES, l'intégration dans des cartes à puces et bioSecure vise à construire un réseau d'excellence", ajoute Bernadette Dorizzi. La recherche compte ainsi s'attaquer successivement aux différents freins limitant l'adoption de ces nouvelles techniques.

Premier inconvénient de la biométrie, le stockage d'informations personnelles. Face à ce problème, la recherche envisage le stockage des informations sur une carte à puce ou des tags USB personnels. Deuxième inconvénient, les différences socio-culturelles et juridiques entre pays. Biolab, l'un des nombreux projets appliqué à la biométrie tentera d'y répondre. Enfin dernier inconvénient, la diversité des solutions du marché. Le projet BioSec lancé en juillet 2004, tente de poser les bases d'un framework commun.

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Des recherches d'autant plus cruciales à l'heure où le parlement européen a confirmé l'adoption de futurs passeports biométriques et où la France étudie le cas des visas européens. " L'explosion ou non du marché, c'est quelque chose de difficile à dire. Il y a une réticence forte due au problème des données personnelles", conclut Bernadette Dorizzi.

 
 
Yves DROTHIER, JDN Solutions
 
 
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