Chaque fois, les migrations se sont bien déroulées, non sans quelques embûches prévisibles. L'impossibilité de reprendre telles quelles les macros développées sous MS Office - sauf à les redévelopper - fait partie des exemples de réticences émanant des utilisateurs. Les nécessaires changements d'habitudes sont également de la partie pour freiner le déploiement de la suite libre, tout comme l'image peu valorisante que - selon certains utilisateurs - cet outil gratuit véhicule.
Mais les gains attendus sont - selon nos interlocuteurs - au rendez-vous. Les budgets économisés servent à renouveler le parc plus rapidement que prévu ou à acquérir des machines plus puissantes.
L'absence de licences payantes permet en outre d'éviter la copie incontrôlée. Grâce aux économies réalisées, les sommes consacrées aux formations sont par ailleurs plus conséquentes. Et la dépendance à tel ou tel éditeur n'existe plus.
Cela étant, pour réaliser une bonne migration, il est indispensable que la cohabitation avec l'existant subsiste. En matière de suite OpenOffice, la pratique du
big bang n'est pas conseillée, les utilisateurs ayant besoin, dans certains cas critiques, de retrouver les anciennes applications, parce qu'une application métier les invoque ou parce que c'est le seul moyen - en l'état actuel des choses - de fonctionner.