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Anti-spyware : les éditeurs fourbissent leurs armes
SunBelt, Trend Micro, Blue Coat, Symantec et ScriptLogic ont récemment présenté leurs dernières offres en matière de lutte contre les logiciels espions. Mais les définitions du terme même divergent sensiblement.  (26/04/2005)
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En moins d'une semaine, cinq acteurs du domaine de la sécurité ont dévoilé successivement leurs nouvelles solutions de lutte contre les logiciels espions (anti-spyware). Si l'offre commence à s'étoffer, le client, lui, risque de s'y perdre. Entre les solutions préventives, curatives, les offres intégrées ou distinctes et la définition même du logiciel espion qui varie d'un éditeur à l'autre, difficile de faire son choix...

Ainsi, Symantec a dévoilé, lundi 18 avril, la version bêta de son nouveau logiciel anti-spyware. En retard par rapport à ses concurrents qui proposent déjà un système similaire depuis plusieurs mois, l'éditeur a décidé de cibler le grand public en offrant gratuitement son logiciel au téléchargement, à la manière de l'anti-spyware de Microsoft (lire l'article du 10/01/2005). Mais tout comme ce dernier, la version se déploie poste par poste et demeure limitée dans le temps.

Autre produit annoncé, celui de Sunbelt Software, cette fois à destination des entreprises. Avec un système de rapport, un outil de déploiement et un système de mise à niveau automatisés, CounterSpy Enterprise s'intègre dans une démarche plus large de gestion de parc. Une démarche que suit d'ailleurs la société ScriptLogic, spécialisée dans la gestion de correctifs (patch management). Avec la version 6.5 de son outil d'administration de parc "Desktop Authority", la firme intègre désormais une solution anti-spyware.

Trend Micro divise quant à lui son offre en deux catégories : OfficeScan et Interscan Web Security Suite d'une part, et Damage Clean Up Services d'autre part. Disponible en version 7.0, la première catégorie de produits ajoute un nouveau module anti-spyware à l'offre antivirus de l'éditeur japonais tandis que la deuxième commercialise séparément les fonctionnalités de lutte contre les logiciels espions, en ne conservant que la partie curative et non préventive.

L'arbitrage entre adware et spyware entraine des risques juridiques.
Blue Coat opte de son côté pour un positionnement éloigné des grands acteurs de la sécurité, en regroupant ses fonctions anti-spyware dans un boîtier de sécurité. Tout comme Damage Clean Up Services de Trend Micro, Spyware Interceptor de Blue Coat se consacre exclusivement à l'élimination des logiciels espions. Une approche imitée par McAfee, Microsoft, Trend Micro et Computer Associates mais que dénonce Symantec qui promeut une approche globale de la sécurité.

Mais la définition même du spyware pose problème aux éditeurs de logiciels. Ainsi, si tous distinguent les logiciels espions (spywares) des logiciels publicitaires (adware), chacun doit en revanche arbitrer selon la menace entre spyware et adware.

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L'enjeu est d'importance pour les publicitaires spécialisés dans les logiciels intrusifs. Computer Associates a ainsi retiré les logiciels Gator de la liste noire de ses produits eTrust à la suite d'une procédure judiciaire engagée à son encontre. Même cas de figure chez Lavasoft, attaqué par WhenU.com pour avoir bloqué l'accès à ses programmes.
 
 
Yves DROTHIER, JDN Solutions Sommaire Sécurité
 
 
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