ANALYSE 
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La mobilité, terrain d'investissement majeur en 2005
Zoom, avis d'experts à l'appui, sur quelques uns des projets lancés en France cette année. Les secteurs d'activité, les métiers.   (31/05/2005)
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Dossier Les SI devant l'enjeu de la mobilité
Aux côtés des infrastructures de stockage, les technologies mobiles font partie des principaux postes d'investissement prévus par les DSI pour 2005. C'est le constat réalisé par la plupart des études prospectives concernant les dépenses informatiques pour l'année en cours.

Spécialisée sur ce segment, la SSII Danem constate bel et bien un renforcement de l'intérêt des décideurs informatiques pour les applications mobiles. "De plus en plus de sociétés font appel à nous pour intégrer ce nouvel élément à leur système d'information, en particulier les grands comptes", note Marc Vouaux, responsable technique de Danem. Les chantiers couverts par la société à l'heure qu'il est : le déploiement d'applications pour les forces de vente nomades, notamment sur les créneaux des laboratoires pharmaceutiques et de la grande distribution.

"Les projets ne sont pas aussi nombreux que nous l'espérions", pondère Rémy Poulachon, Directeur expertise mobilité chez Micropole Univers. "Nous avons certes observé un frémissement en janvier, avec une multiplication des appels d'offres. Mais, ce mouvement s'est très vite ralenti." Et le responsable de déplorer : "La mobilité demeure encore trop souvent la dernière roue du carrosse des systèmes d'information." Depuis quelques semaines, le responsable observe néanmoins une nouvelle montée des besoins.

Les projets ne sont pas aussi nombreux qu'espéré
Ce regain d'intérêt certes relatif, mais malgré tout bien présent, s'expliquerait par l'amélioration des outils mobiles et le renforcement de leurs fonctions télécoms et de traitement de données. D'abord la combinaison désormais possible au sein d'un terminal de poche de connexions GPRS et Wifi aux côtés de fonctions de lecture de codes à barres.

"Ce type de solutions peut contribuer à automatiser certaines tâches pour les forces de vente nomades, tel le contrôle de linéaires ou encore la prise de commandes", note Marc Vouaux. Plus besoin de saisir quoi que ce soit, le commercial n'a plus qu'à scanner la référence et les données produit, puis les informations sont transmises instantanément. En sens inverse, des contenus métier sont communiqués aux terminaux en vue d'assister les vendeurs dans leur travail, depuis les outils de SFA (Sales Force Automation) par exemple.

L'arrivée de la RFID engendre lui aussi de nouveaux axes de travail dans le champ de la mobilité. En France, les premiers projets RFID mobiles ont vu le jour cette année, notamment dans le domaine industriel. C'est notamment le cas chez Airbus pour le suivi et le contrôle de la qualité des pièces détachées. Des réflexions sont également en cours chez plusieurs grands distributeurs, comme Auchan ou Carrefour, avec pour objectif d'évaluer le RFID comme moyen de marquage et de traçabilité des produits. Des projets qui font suite, notamment, au chantier mené l'année dernière à la Sernam.

"Nous sommes entrain de tester la RFID pour un convoyeur de fonds", confie Rémy Poulachon. "En évitant d'avoir à scanner les sacs, ce dispositif permet de réduire le temps d'immobilisation des camions tout en améliorant le niveau de sécurité grâce à l'accélération du processus de livraison". L'identification par radiofréquence pourrait s'appliquer à de nombreux autres domaines liés à la mobilité. "Nous avons mis en oeuvre un système RFID pour assurer le suivi des bagages au sein de l'aéroport d'Heathrow", rappelle Hoss Eizad, spécialiste RFID chez Sogeti-Transiciel.

Le RFID considérée comme un nouvel eldorado
La combinaison de la RFID et du GPS (localisation par satellite) permettrait d'aller encore plus loin dans cette logique. "Dans le secteur de la recherche, nous avons développé un applicatif en ce sens pour étudier le déplacement de bans de poissons", confie Hoss Eizad. Et Rémy Poulachon d'enchaîner : "ce couple de technologies pourrait être un bon moyen de lutter contre le vol de voitures, en cela qu'il permet à la fois une traçabilité des véhicules et un contrôle des pièces d'origine. Certains constructeurs s'y intéressent déjà comme outil de gestion de la qualité [NDLR : à la manière d'Airbus]."

Reste un certain nombre d'obstacles à la généralisation de la RFID. Pour beaucoup, les standards sous-jacents restent encore peu stabilisés, et les solutions trop chères. Sans compter une phase d'analyse des besoins et une mise en oeuvre trop longues, avec à la clé des tests de compatibilité approfondis à réaliser.

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En attendant, le GPS pourra être exploité indépendamment. En lien avec le GPRS, il ouvre déjà des perspectives plus qu'intéressantes, notamment autour du suivi à distance des forces nomades et de leur résultat au travers des logiciels décisionnels de l'entreprise consolidant les informations en provenance des terminaux - qu'elles soient commerciales ou liées à la maintenance technique des équipements par exemple.
Antoine CROCHET-DAMAIS, JDN Solutions Sommaire DSI
 
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