Le siège social de l'éditeur à Rueil-Malmaison (92)
La salle de réception et d'analyse des menaces
(de gauche à droite, David Kopp et Loucif Kharouni)
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Comment travaillent les ingénieurs chargés par les éditeurs de solutions antivirus de détecter et analyser au plus vite les nouvelles menaces ? Réponse en images à travers une visite guidée du laboratoire européen, situé en France, du japonais Trend Micro.
1. Un centre de coopération
Situé à Rueil Malmaison dans les Hauts-de-Seine (92), le siège social France de Trend Micro abrite le laboratoire européen de recherche antivirus de l'éditeur japonais de solutions de sécurité.
Il
est
10
heures
:
à
l'accueil,
du
nouveau
matériel
vient
tout
juste
d'être
réceptionné
et
les
équipes
sont
déjà
au
travail.
Au sous-sol se situent les machines dédiées à la traque des codes malveillants et à leur analyse. Une salle en particulier, fermée à clef et isolée également des réseaux extérieurs, est dédiée au traitement des nouvelles menaces.
Cinq machines y reçoivent en permanence les virus. "Un tiers provient de nos clients, le reste est collecté par des honeypots et des emailspots [NDLR : machines connectées à Internet et laissées volontairement vulnérables] ou provient de nos contacts avec les autres laboratoires de recherche antivirus", explique David Kopp, le directeur du centre européen de Trend Micro.
Le laboratoire français est en effet le coordinateur de la lutte contre les codes malveillants en Europe, et communique avec des antennes basées en Allemagne et en Irlande, mais aussi avec les autres éditeurs d'antivirus.
"Outre la bataille commerciale que se livrent les éditeurs, les laboratoires de recherche antivirus collaborent régulièrement", clarifie ainsi David Kopp.
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