BILAN 2005
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Sites Web : objectif standardisation en 2005
Pour conjuguer l'explosion des débits avec un temps d'accès aux services toujours plus réduit, les directeurs techniques se sont tournés en 2005 vers les architectures trois tiers et les standards du Web.   (23/12/2005)
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Si 2004 s'est surtout illustrée par l'explosion des débits, de la vidéo à la demande et du timide démarrage des services mobiles, en 2005, les sites Web ont entamé une lente mue coté architecture pour accompagner leur croissance et l'ajout de ces nouvelles fonctionnalités. Après la multiplication progressive des serveurs Web, les directions techniques ont d'abord recherché une optimisation du rapport performance / coût.

Dans ce contexte, l'Open Source a encore attiré l'attention des responsables techniques pour ses frais d'investissements nuls en licences et la maturité de ses produits sur les problématiques Web. A l'image du site Sport24, qui s'est tourné vers l'Open Source pour économiser sur sa facture logicielle, ou de Doctissimo qui remplaçait son système d'exploitation Sun Solaris par Linux, le choix de l'Open Source s'effectue désormais par briques, avant un éventuel déploiement complet.

Désormais, les responsables techniques n'envisagent que rarement une migration de masse vers l'Open Source, préférant se servir de projets moins critiques pour valider l'efficacité des logiciels libres. L'enjeu, en 2006, consistera pour ces solutions à anticiper et assumer l'évolution des besoins des directions techniques afin de conserver un rôle majeur auprès des clients déjà conquis.

Mais la tâche n'est pas évidente car les débits et le nombre de données traitées ont considérablement crû suite à la montée du haut débit et des nouveaux services Web. Chez Clubic, la mise à disposition de contenus lourds (vidéos, démonstrations de jeux, correctifs logiciels) engendre des débits jusqu'à 400 Mbits/s. Une problématique qui concerne également les sites médias comme Doctissimo (80 Mbits/s) et même les sites de services comme Mappy (110 Mbits/s).

Les architectures trois tiers ont la côte
Face à cette explosion des contenus traités, l'optimisation est plus que jamais de rigueur. Elle s'organise de différentes manières selon les sites Web mais la base reste la mise en place d'une architecture redondante et répartie pour faciliter l'ajout progressif de serveurs. En dehors de l'optimisation des développements, les directions techniques mettent en place des architectures trois tiers pour gagner en performance.

La segmentation du traitement des données en trois zones distinctes - traitements des flux HTTP par les serveurs Web, mise en forme par les serveurs intermédiaires et calculs par les serveurs de base de données -, facilite l'optimisation des tâches et la maintenance. C'est la solution choisie par Club Internet mais aussi par Assurland.

Globalement, l'informatique des sites Web essaie de se normaliser à tous les niveaux. Dans ses relations avec les autres sites partenaires, par exemple, où les applications composites et les services B-to-B profitent de la généralisation du XML. Derrière cette normalisation des échanges, l'enjeu pour les sites Web consiste à garantir la fraîcheur de l'information pour l'internaute, que ce soit chez Seloger.com ou Leguide.com.

Mais le XML possède un autre intérêt : celui de son indépendance de présentation, très utile pour les sites mobiles. Or, depuis le lancement de l'UMTS, les opérateurs ont relancé l'intérêt pour les sites accessibles depuis un téléphone portable. Les nouveaux débits autorisent l'affichage de contensu plus lourds même si l'ergonomie doit tenir compte de la taille réduite des écrans. Les sites médias tels que RTL ou Radio France ont ainsi porté leurs efforts dans ce domaine en 2005.

Le directeur technique doit devenir le moteur de l'innovation
Autre forme de normalisation, le recours aux solutions de gestion de contenu s'est renforcée en 2005, que ce soit par le biais de solutions du marché ou de développements internes, comme chez Bayard ou Boursorama. Désormais, les sites Web veulent automatiser la production de contenu mais aussi s'adapter par ce biais au plus près des recommandations du W3C, mise en avant par les navigateurs Firefox ou Internet Explorer 7.

Autre phénomène désormais sensible, celui des rapprochements d'architectures consécutifs à des rachats entre sites Web. Pour unifier les technologies et gagner en temps de maintenance, les directeurs techniques doivent opérer des rapprochements entre les deux systèmes d'information, une étape de plus en plus complexe au fur et à mesure de la montée en puissance d'Internet.

Aussi la fusion des technologies Web a-t-elle été décalée dans le temps chez Newsports, réunion de Sports.fr et de Sport4fun. De même chez Vivacances, racheté par Opodo. Travailler avec deux environnements distincts, Linux et Windows par exemple, peut même être utilisé volontairement pour tirer profit du meilleur des deux mondes dans leurs domaines respectifs, à l'instar de 321auto où Linux se charge de la partie forum du site, le reste tournant sous technologies Windows.

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Logiquement, avec la montée en puissance des sites Web, la fonction de directeur technique évolue vers un poste de management, toujours fixé sur les projets en cours et la gestion des équipes au quotidien, mais aussi sur les innovations qu'il peut apporter à l'entreprise. Un emploi du temps chargé dont témoigne notamment les responsables des sites Keljob ou Mappy.

Yves DROTHIER, JDN Solutions Sommaire Acteurs
 
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