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Akamai, géant aux pieds d'argiles
Acteur incontesté des réseaux de diffusion de contenus Web, le groupe est de moins en moins considéré comme un point de passage obligé. La réduction des coûts du transit et des ressources machines y sont pour quelque chose.   (23/02/2006)
L'avis d'Olivier Maréchal
DSI d'Expedia
Expedia utilise Akamai pour la gestion des images. Pour la gestion des "Séjours clef en main" développés en France et gérés sur l'infrastructure Anyway, nous gérons nous-même l'accès aux images. Il faut toujours challenger les solutions en place. Nous regardons actuellement quels bénéfices nous aurions à changer de méthodologie.
Tous les avis d'O. Maréchal
Depuis le rachat début 2005 de Speedera, alors son principal concurrent, Akamai reste le dernier grand acteur présent sur le créneau du Content Delivery Network (CDN).

Seule société à pouvoir rivaliser avec Akamai, le prestataire américain d'hébergement et de services réseau Savvis propose lui aussi une offre de réseau de diffusion depuis 2004. Un lancement qui faisait suite à l'acquisition en 2002 de l'activité proposée dans ce domaine par Cable & Wireless.

Principalement exploitée aux Etats-Unis et au Canada, la solution Savvis est commercialisée en France par l'intermédiaire de la société CDN technologies.

Aujourd'hui, Akamai présente une infrastructure de 15 000 serveurs interconnectés entre eux par un maillage faisant appel à 1 200 réseaux de fournisseurs d'accès.

A l'origine, le groupe limitait son offre à un service de caching. Son objectif était de rapprocher les contenus Web des internautes, en les stockant sur les machines de son réseau. "Il y a un an et demi, nous avons lancé une offre d'accélération de trafic. Elle passe par une gestion en temps réel du routage des requêtes en fonction des points d'engorgement et des chemins les plus performants observés au sein de notre infrastructure, mais également par l'optimisation de la couche de transport - TCP - et l'anticipation des requêtes dynamiques", explique Patrice Boffa, consultant EMEA de la société.

La solution Akamai répond pour l'heure à deux usages principaux : la diffusion sur le Web de contenus lourds, gourmands en bande passante (classiquement, de la vidéo, en streaming), ou encore de services et données Web essuyant des pics de consultation, ce qui nécessite de disposer de nombreux points de répartition de charge. Parmi les clients d'Akamai, on compte notamment des sites média, comme Le Monde.fr ou AlloCiné.com, des sites publics, au premier rang desquels figure celui du Premier ministre, ou encore des sites de e-commerce, tels VoyagesSNCF et Cdiscount.

Pour cette dernière catégorie de clients, Akamai a d'ailleurs lancé récemment un mécanisme de géolocalisation, conçu pour personnaliser les pages (actualité, publicité, etc.) en fonction de la provenance du visiteur.

Après les sites Web, les extranets et les intranets
Dernières cibles en ligne de mire : les extranets et les places de marché, et plus récemment les intranets de grands groupes - pour lesquels Akamai propose de déployer ses serveurs en interne, en mettant en œuvre un paramétrage adapté, tout en assurant maintenance et exploitation.

Mais qu'elles peuvent être les alternatives à l'offre Akamai ? "Certaines entreprises mettent elles même en place une chaîne d'hébergement - avec une réplication du contenu sur plusieurs points d'un réseau au sein duquel elles définissent des règles de routage. Le plus souvent d'ailleurs en s'adossant au modèle Open Source qui est très loin du modèle de service que nous proposons en termes de qualité", note Patrice Boffa.

Au sein de France Télévisions Interactive, qui exploite la solution depuis deux ans pour l'ensemble des contenus - vidéo et Web - des sites de France Télévisions, le sentiment est globalement positif. "Akamai était le seul acteur à l'époque à tenir la route en termes d'accessibilité et à avoir cette capacité à gérer les montées en charge", reconnaît Philippe Daguerre, directeur technique du GIE. "Reste que la baisse du coût des machines et de la bande passante change quelque peu la donne aujourd'hui, notamment sur le front de la vidéo", ajoute-t-il.

Le DT de France Télévisions Interactive estime cependant que la diffusion pourrait désormais être gérée de façon centralisée, en s'appuyant sur des prestataires d'hébergement appropriés. "Akamai demeure avantageux pour absorber les pics de trafic et offre sur ce plan un bon rapport qualité / prix. De plus, en cas d'accident, son réseau distribué et son mécanisme de cache assurent une disponibilité de service qu'un environnement centralisé ne garantit pas", souligne Philippe Daguerre.

  En savoir plus
 Akamai
Dossier Réaliser, maintenir et faire évoluer son site web pro
France Télévisions Interactive pourrait ainsi imaginer s'adosser à des acteurs plus locaux afin de supporter certaines diffusions vidéo limitées au territoire national. Mais avec 30% de visiteurs à l'international, le GIE préfère gérer l'intégralité de ses diffusions (vidéo et Web) en passant par Akamai. L'acteur lui permet en effet de bénéficier d'une assurance qualité dans le contexte mouvant de ses sites média en matière de charge.

Antoine CROCHET-DAMAIS, JDN Solutions Sommaire Intranet-Extranet
 
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