Avec la myriade de techniques de référencement, l'automatisation de l'indexation est un concept qui aurait pu faire son chemin. Des sites Internet proposaient de tels services courant 2000.
Mais aujourd'hui, la question de l'efficacité et de l'utilité d'un référencement manuel ne se pose plus.
"Le référencement automatique n'existe plus", annonce d'emblée Alain Maestracci, P-DG d'Ad'oc, agence conseil dédiée au référencement et au marketing des marques sur les outils de recherche.
Ces solutions automatiques donnaient la possibilité aux webmasters d'inscrire le site à référencer sur la plupart des moteurs de recherche existants. Elles existaient sous la forme de service gratuit ou bien payant, avec la plupart du temps un abonnement automatisant les soumissions de mots clés.
Pourtant, malgré un référencement rapide et en quantité sur une centaine de moteurs de recherche, ces solutions - sous la forme de service Internet ou de logiciels - se sont rapidement retrouvées obsolètes à cause du mode de fonctionnement des trois moteurs ténors : Google, Yahoo et MSN.
En effet, ces trois moteurs - totalisant plus de 95% des recherches Internet - n'acceptent pas les soumissions automatiques d'adresses Internet pour les indexer par la suite. Ils accordent plutôt une certaine place à la qualité et donc à la pertinence du référencement. L'automatisation - forcément quantitative - s'en trouve bannie.
"Comme la soumission d'URL n'existe plus, nous ne faisons plus d'indexation, mais de l'optimisation, tant sur les contenus textuels que technologiques du site. C'est le cœur même du métier de référenceur", précise Alain Maestracci.
Cependant, la soumission automatique existe encore pour certains annuaires, mais ceci ne garantit en rien un meilleur référencement naturel. De plus, les annuaires ne sont pas utilisés par la majorité des internautes dans le cadre de leurs recherches. L'intérêt est donc maigre, même si l'initiative de développer le nombre de liens vers son site est toujours bonne.
Technique optionnelle réservée aux moteurs de second niveau (AOL, Lycos, Nomade, Francité, Altavista, All The Web, Netscape, Excite, Eurosee, Hotbot Looksmart...),
le référencement automatique est donc bien loin de se substituer au référencement manuel, impératif.
"Déjà assez peu employée il y a cinq ou six ans, cette technique est oubliée, tout le monde en est revenu", conclut le P-DG d'Ad'oc.
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