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Infrastructure |
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| Wi-Fi : le 802.11i américain grille la priorité au Wapi chinois |
| Le verdict est venu de l'organisme de standardisation ISO : le 802.11i, déjà homologué en 2004 par l'IEEE, a été préféré au protocole de sécurité Wi-Fi chinois.
(16/03/2006) |
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L'International Organization for Standardization (ISO) vient de rejeter le protocole de sécurité Wi-Fi soutenu par la Chine - le Wapi - au profit du protocole IEEE 802.11i notamment soutenu par les Américains, Intel en tête.
Le Wapi (Wireless Authentication and Privacy Infrastructure) avait pourtant de nombreux soutiens d'industriels chinois. 22 groupes - dont Lenovo et Huawei Technologies - ont en effet formé le China BWIPS (China Broadband Wireless Internet Protocol Standards), sorte de lobby visant à défendre les intérêts de la technologie chinoise.
Seuls 8 des 25 membres de l'ISO ont exprimé un vote favorable au Wapi, alors que 75% des votes sont requis dans pareil cas. Les autorités chinoises se sont déclarées très déçues, accusant même certains groupes de pression occidentaux d'avoir fait pencher la balance en leur faveur. L'ISO rétorque que les informations disponibles sur le Wapi étaient insuffisantes pour pouvoir prendre une décision en connaissance de cause.
Il est vrai que l'algorithme de chiffrement utilisés par les Chinois n'a pas été rendu public. Le protocole 802.11i, à l'inverse, repose sur des algorithmes tels que l'AES (Advanced Encryption Standard). Le 802.11i a par ailleurs été entériné par l'IEEE dès 2004.
| La Chine utilisera le protocole Wapi pour son marché intérieur |
Suite au vote de l'ISO, la Chine
a cependant déclaré qu'elle utiliserait le protocole Wapi pour son marché intérieur.
En décembre 2003, les autorités du pays avaient annoncé que tous les équipements Wi-Fi non compatibles avec l'algorithme de cryptage Wapi seraient interdits sur leur territoire (lire l'article du 06/01/2004). Elles avaient cependant fait marche arrière quelques mois plus tard.
Au-delà de la guerre des standards, ce sont les paiements des droits de licences qui sont en jeu, ainsi que la volonté chinoise de se soustraire à la domination occidentale dans ce domaine. En ligne de mire également, la volonté de donner aux entreprises nationales un sérieux avantage compétitif, seules 11 entreprises chinoises étant habilitées à délivrer la technologie.
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Dossier 
