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Sommaire Moteur-Référencement |
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Comment l'accessibilité d'un site Web peut améliorer son référencement ? |
Initialement conçue pour répondre à des questions d'ergonomie générale, l'accessibilité contribue également à optimiser le processus d'indexation. Le point avec des experts.
(28/04/2006) |
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Et si l'optimisation du référencement passait tout simplement par une meilleure accessibilité des sites Web ? Là où les webmasters jonglent et rusent avec les technologies, suffirait-il simplement de respecter les normes et standards ? Comme les internautes, les moteurs seraient sensibles à la démarche... à leur manière.
Cette notion d'accessibilité d'un site Internet est multiple, tant elle conjugue la technique - avec le respect des standards comme le W3C - et l'ergonomie du site pour l'ouvrir à tous. Cette "usabilité" se résume à une compatibilité multi plate-forme matérielle et logicielle, mais doit aussi tenir compte des handicaps physiques présents dans notre société.
L'objectif de l'accessibilité pour le référenceur est donc de limiter au maximum tous les obstacles pouvant bloquer l'indexation par les moteurs. Il convient dès lors d'optimiser le contenu Web en privilégiant les textes qui respectent des règles sémantiques et syntaxiques.
"Cette logique simple est pourtant à rappeler car un moteur est aveugle", rappelle Benoît Secher, directeur de l'innovation au sein de Noheto, éditeur spécialisé en gestion de contenu Web.
Et le directeur de l'innovation d'ajouter : "Ces moteurs ne comprennent pas directement les images et le texte qu'elles peuvent véhiculer. "Pour être accessible, tout site doit être explicite avec des mots et des phrases en français. Chaque image doit être décrite textuellement et ces consignes s'appliquent aussi aux liens qui doivent être renseignés. Nous arrivons à augmenter le ranking en augmentant le nombre d'itérations sur une page. Le contenu est alors revalorisé et plus clair pour le moteur".
Il est vrai que les sites Web possèdent encore des liens en JavaScript alors que les outils pour aveugles et les moteurs ne les comprennent pas. L'usage poussé des technologies doit se faire à bon escient, en pensant avant tout à l'ergonomie, car même des sites Internet en Flash (lire l'article du 20/01/2006) ou utilisant les techniques Ajax (lire l'article du 14/04/2006) - pourtant développés pour renforcer l'usabilité - pénalisent trop le référencement.
Les standards XHTML et CSS2 répondent aux critères d'accessibilité |
Au centre des relations entre l'ergonomie, le graphisme et la technique, le code HTML fait encore figure de pilier. "L'utilisation des standards XHTML et des feuilles de syles CSS2 permet de répondre aux critères d'accessibilité. Ces derniers, impliquant une bonne construction et structuration des pages, hiérarchisent le contenu Web", conseille Vincent Beslay, directeur associé d'Equalia, agence spécialisée dans l'accessibilité, l'ergonomie et le design sur Internet.
Derrière tous ces standards, des organismes internationaux, comme le W3C, conseillent sur les bonnes règles d'écriture Web. Sur ce point, le W3C avance notamment le projet WAI, initiative dédiée à l'accessibilité. La France n'est pas en reste avec l'association BrailleNet et la Direction Générale de la Modernisation de l'Etat (ex ADAE), deux organismes de promotion du référentiel WAI en France.
"L'accessibilité est aujourd'hui une priorité pour les grands comptes, nos clients s'y intéressent. Les entreprises subissent la pression de groupes défendant les intérêts des handicapés. Ce choix citoyen se traduit aussi en investissement car les choix techniques
nécessaires s'inscrivent dans une démarche qualité. Développer aujourd'hui des pages accessibles, c'est d'abord produire un code HTML léger et propre. Nous retrouvons les bases du référencement naturel", ajoute
Vincent Beslay.
Cette démarche, parfois civique, souvent marketing, répond à la problématique née entre la démarche de design d'un site et son intégration. "En France, on privilégie encore la forme en premier et ensuite le fond. Mais des pertes de trafic sur des pages stratégiques peuvent apparaître.
Le benchmark est important pour mesurer à l'évidence les consultations, car une page d'achat ne doit pas se trouver à 17 clics de la page d'accueil !", analyse
Cesar Heano, directeur général de la société Référencement.com.
A la base de cette situation : le placement historique des agences de design et de publicité sur la création de sites Web, avant les SSII. "La maturité du secteur a ensuite fait pousser l'éclosion d'agences Web spécialisées. Mais comme le design reste la priorité, nous intervenons ensuite sur d'autres éléments du site, comme l'optimisation du référencement", conclut
Cesar Heano.
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