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La Gendarmerie nationale et le Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie (Minefi) étaient présents en tant que clients témoins. Le premier validant le passage de 70 000 postes utilisateurs à OpenOffice et Firefox, le second pour son choix de JBoss, Linux et Zope. Chacun étant venu défendre son point de vue sur l'évolution des logiciels libres.
"L'enjeu est sur le poste de travail. On parle beaucoup d'architecture mais, pour moi, la problématique de demain des logiciels libres sera de s'adresser aux utilisateurs finaux et plus seulement à des spécialistes", commente le Colonel Geraud.
"Ce qui me traumatise, ce sont les coûts de sortie du logiciel propriétaire, pas tellement les coûts d'entrée du logiciel libre. Migrer n'est donc possible qu'avec une optique à moyen ou long terme. De même, une fois le choix du logiciel effectué, j'aimerais avoir la certitude que les briques soient échangeables par la suite", explique Jean-Marie Lapeyre, directeur technique du projet Copernic au Minefi.
Il en ressort un besoin d'indépendance vis-à-vis de la technologie mais aussi, et surtout, une volonté de respecter les standards assurant ainsi la pérennité de son système d'information et, dans une moindre mesure, de s'affranchir des coûts de licence.
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"Aujourd'hui, le débat porte sur
le poste de l'usager, qui va
devoir composer à l'avenir
avec les logiciels libres"
Colonel Nicolas Geraud
- Gendarmerie Nationale
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