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Organisatrice de l'évènement, la mairie de Paris a défendu sa politique d'équipements en logiciels libres. Une politique qui reste bien timide toutefois pour une "capitale du logiciel libre". A son actif, la mairie de Paris utilise le logiciel de gestion de contenu Lutece pour l'ensemble des sites Web de la ville.
La moitié des serveurs de la ville tourne sous Linux et à terme, le portail Paris.fr proposera au téléchargement la suite bureautique OpenOffice.org. En 2004, la mairie a pris la décision de ne pas migrer vers Linux, OpenOffice et les logiciels libres pour ses postes utilisateurs, jugeant le projet trop coûteux.
"Je souhaite que la ville de Paris adopte ces évolutions, aille plus vite et plus loin dans l'adoption des logiciels libres", confie Patrick Bloche, député PS à la mairie de Paris. Le député souhaite que la mairie de Paris s'engage dans ce qu'il considère comme "le nerf de la guerre" : la communication.
"Pour la semaine nationale de la sécurité informatique, des centaines de milliers de logos Microsoft ont été distribués dans les écoles. Il faut lutter contre ces logiques défensives", note Patrick Bloche.
Le logiciel libre concerne aujourd'hui 10 000 emplois dans le monde aujourd'hui, un chiffre qui pourrait passer à 60 000 emplois d'ici 2010, ont tenu à rappeller les organisateurs.
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"La moitié des serveurs de la
ville de Paris tourne sous
Linux"
Danielle Auffray - adjointe au
maire de Paris, en charge des
nouvelles technologies
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