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| Maurice Vallet (Divalto) : "Before accompagnera notre croissance sur le long terme" |
| Après 24 ans aux commandes de son entreprise, Maurice Vallet, le fondateur de Divalto (ex-Interlogiciel), passe progressivement le relais à la future génération, tout en gardant un œil sur la gestion de la société.
(04/09/2006) |
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Maurice Vallet crée Interlogiciel à Strasbourg en 1982. L'éditeur de progiciels de gestion intégrée, renommé Divalto en juin dernier, connaît aujourd'hui une petite révolution avec la prise de participation de la holding d'investisseurs français Before et la nomination de Thierry Meynle, ex-directeur commercial, au poste de directeur général.
JDN Solutions. Pourquoi et comment organisez-vous votre départ ?
Maurice Vallet. Je ne suis pas encore tout-à-fait parti ! Si Thierry Meynle est désormais à la tête de l'entreprise, j'en suis toujours le président du directoire. Les raisons de mon retrait progressif sont très simples :
j'ai 61 ans et je souhaite lever le pied. C'est une décision entièrement personnelle.
Concrètement, j'ai cédé une grande partie de mes actions. Jusque-là, je détenais avec mon épouse 89% du capital de l'entreprise que j'ai fondée. Nous en avons conservé 32%. L'actionnariat salarié (dont Thierry Meynle) est passé de 10 à 33% et Before est entré au capital de Divalto à hauteur de 35%.
Accompagnéee par Before, l'équipe d'encadrement actuelle, en laquelle j'ai toute confiance, était à mon sens tout à fait apte à conduire Divalto vers l'avenir et en assurer la longévité commerciale.
Pourquoi avoir retenu Before ?
J'ai rencontré plusieurs fonds d'investissements avant d'accepter l'entrée de Before au capital de Divalto. Je n'étais cependant pas en accord avec leur philosophie.
Les fonds d'investissement ont généralement tendance à investir dans une entreprise pour une durée limitée, de l'ordre de cinq ans maximum. Pour ma part, je cherchais un investisseur capable d'accompagner le développement de Divalto sur le long terme.
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"Un accompagnement plus qu'un simple investissement"
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Before a ceci de différent qu'il s'agit d'une holding détenue par 14 chefs d'entreprise. Ils n'ont pas une conception uniquement financière mais également entrepreneuriale de l'investissement qu'ils font.
Certes, ils veulent voir fructufier l'argent investi mais ils vont pour cela, et de manière active, accompagner concrètement l'entreprise en prenant part à son activité.
Quelles sont aujourd'hui les ambitions de Divalto ?
Les prévisions de croissance restent les mêmes, de l'ordre de 20% par an, uniquement en croissance interne. Nous n'avons jamais succombé aux sirènes de la croissance externe et Divalto devrait conserver cette ligne de conduite.
Poussés par les demandes de nos clients, nos dernières innovations sont principalement d'ordre linguistique. Certains d'entre eux, qui travaillent à l'international, souhaitaient en effet adapter nos solutions à la langue des pays concernés. Elles sont déjà disponibles en anglais et en allemand et pourraient bientôt disposer de versions espagnole et polonaise.
A moyen terme (de l'ordre de 3 ans), nous envisageons même d'adapter
nos outils aux législations d'autres pays, dans un premier temps européens. Mais notre clientèle, composée à 80% d'industriels et de sociétés de négoce, travaille de plus en plus avec la Chine. Ce pourrait être le palier suivant.
Enfin, nous continuerons d'embaucher des ingénieurs, principalement
pour le développement de nouvelles fonctionnalités, exclusivement au siège strasbourgeois. D'autres équipes seront très certainement recrutées dans les pays pour lesquels nous adapterons nos outils.
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