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Les nouvelles technologies en France ont leurs porte-paroles. Organes de représentation et de promotion des métiers de l'informatique ou pôles de recherche comme l'INRIA, leur rôle est déterminant dans le développement des TIC en France.
Le Syntec, avec 36 ans d'ancienneté et 505 entreprises membres représentant 85% des effectifs des sociétés de 10 collaborateurs et plus, fait autorité parmi les SSII et les éditeurs de logiciels. Jeune promue sur la scène française, puisqu'elle fêtera bientôt sa première année d'existence, l'Afdel déclare 75 adhérents. Elle entend bien, elle aussi, contribuer à la défense des intérêts des éditeurs de logiciels dans l'Hexagone.
Le Cigref, contrairement au Syntec Informatique, compte dans ses rangs aussi bien des acteurs issus de l'informatique que d'autres secteurs. Mais, quel que soit leur métier, ces derniers et les 120 000 professionnels de l'informatique et des télécoms qu'ils rassemblent, sont réunis autour de la promotion de l'usage des systèmes d'information comme facteur de création de valeur et source d'innovation pour l'entreprise.
Une dynamique d'innovation que le Cigref partage avec CroissancePlus, et les 200 entreprises issues de tous les secteurs de l'économie que l'association professionnelle fédère. Qu'il s'agisse de la sécurité ou des logiciels libres, les utilisateurs ne sont pas oubliés et disposent d'associations représentatives comme le Clusif, la FSF, l'April, l'Aful ou l'Adullact.
Quant à l'Afnic, c'est la gestion et l'administration des noms de domaines française qui lui est dévolue. Née en 1997, l'association est le fruit de la volonté conjuguée de l'Etat et de l'INRIA, l'institut de recherche français également très présent sur la scène internationale, notamment au sein d'instances de normalisation comme l'IETF, l'ISO ou le W3C.
Cependant, la France compte bien d'autres associations et organismes actifs dans le secteur de l'informatique et de l'innovation. Sans prétendre à l'exhaustivité, on peut citer le Comité Richelieu, Oseo Anvar, le Club des managers des systèmes d'information (GUN) ou encore le W3C Europe, dont le directeur n'est autre qu'un Français, Daniel Dardailler.
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