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Le Syntec optimiste pour la période 2006/2007
Le marché des logiciels et services informatiques a connu une hausse de 6,5% au premier semestre 2006. Une progression par activité homogène qui concerne aussi bien les nouveaux projets, que l'infogérance et l'offshore.  (18/10/2006)
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Le marché de l'informatique a évolué et les positions du Syntec informatique, chambre professionnelle du secteur des logiciels et des services, aussi. A l'occasion de sa réunion bisannuelle, le Syntec a présenté des résultats à la fois positifs et inquiétants sur l'état de santé du marché français.

Premier symbole du changement de discours de l'organisme, l'offshore et le nearshore enregistrent désormais "un développement très sensible, comme nous l'avions pressenti", selon Jean Mounet le président du Syntec. Pourtant, deux ans plus tôt le Syntec estimait que la croissance de ce type de projets en France resterait limitée et sans conséquence pour l'emploi en France.

Aujourd'hui, même le Syntec s'attend à un changement des métiers. "L'impact quantitatif semble limité mais ce qui nous mobilise, c'est l'impact qualitatif. C'est pour cela que nous lançons une étude sur l'avenir des métiers dans notre profession, de manière à déceler les métiers où la proximité client est moindre, comme dans le développement, et anticiper l'évolution des compétences", ajoutait la chambre professionnelle.

L'infogérance et les centres de services continuent donc leur développement exponentiel. Au premier semestre 2006, cette activité a connu une hausse de 6,5% de son activité, selon le cabinet Pierre Audoin Consultants, responsable de l'étude. Il accuse toutefois une baisse sérieuse sur un an, où il atteignait alors 9,5% de croissance.

La raison de cette baisse ? "Une croissance plus solide et homogène du marché", selon Jean Mounet. Le conseil, l'ingénierie et le secteur des logiciels regagnent en effet des couleurs et progressent respectivement de 7%, 6,5% et 5,5% contre une moyenne de 2 à 5% de croissance un an plus tôt.

Une croissance sectorielle homogène
Même équilibre chez les clients, où tous les secteurs affichent une croissance de leurs dépenses informatiques. La banque, les télécoms et le secteur public ouvrent la marche (respectivement +8%, +7% et +7,5% ), l'industrie et les utilities restent en retrait (+4% dans les deux secteurs). Au vu des premiers éléments du second semestre, la croissance du marché des logiciels et des services en France sur l'ensemble de l'année 2006 se situera entre 6,5% et 7,5%.

Cette croissance place la France au niveau de ses homologues européens tels que le Royaume-Uni (+6/7%), l'Allemagne (+5/6%) et l'Espagne (+7/9%), alors que l'Italie accuse un net retard (+2/3%). "N'oublions pas que les Etats-Unis et l'Asie investissent plus que nous. D'autre part, l'énorme investissement consenti par la Royaume-Uni depuis 7 à 8 ans a conduit à un taux d'informatisation des entreprises bien supérieur à celui de la France", souligne le Syntec.

Au Royaume-Uni, selon les chiffres IDC, une PME (de 100 à 1000 salariés) consacre en moyenne 3200 euros à l'informatique par employé, contre 2000 en France. La France se situe dans ce domaine en retard par rapport à l'Allemagne ou au Royaume-Uni.

La France en revanche conserve sa préférence en faveur de l'infogérance sélective. Le bilan 2006 du marché des logiciels et des services pointe un grand nombre de projet de taille moyenne dans ce domaine, sur une durée d'engagement plus courte. Mais, contrairement à la situation deux à trois ans plus tôt, l'infogérance ne constitue plus le seul axe d'investissement des clients.

Les nouveaux projets ont repris de l'envergure et les activités de conseil, d'intégration et les logiciels applicatifs rattrapent l'infogérance. L'informatique embarquée s'affiche d'ailleurs parmi les segments à plus forte croissance chez les éditeurs et les SSII.

"La croissance sur notre marché est tirée par les volumes, très peu par les prix", confirme le Syntec. Les éditeurs constatent notamment que les prix facturés aux clients à l'achat de licences sont souvent plus bas que la moyenne des autres pays d'Europe. En revanche, les prix de maintenance ont connu une hausse au premier semestre. Certaines compétences (consultant SAP, Oracle, Microsoft) font en revanche l'objet d'une hausse sensible des prix.

Des créations d'emplois qui ciblent en priorité les jeunes
Car, et le phénomène n'est pas nouveau, les SSII participent avec d'autres secteurs à une guerre des talents notamment auprès des jeunes ingénieurs. En 2006, le marché des logiciels et des services aura participé à la création de 10 000 emplois nets pour près de 40 000 créations de postes. Outre la restructuration et la gestion du taux d'inter-contrats, le recrutement de jeunes salariés permet aux SSII de maîtriser leur masse salariale dans un contexte de prix en légère hausse.

Mais en plus d'attirer des jeunes talents, le Syntec souhaite les conserver pour valoriser une certaine expertise. Aujourd'hui, seuls 35% des collaborateurs du métier des logiciels et des services ont plus de 40 ans. Du coup, la profession met en avant ces efforts en matière de formation (4% en moyenne de la masse salariale du secteur y est consacrée).

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Un accord avec les Assedic a d'ailleurs été signé par le Syntec pour suivre l'évolution du chômage et former les personnes aux qualifications les plus demandées. Aujourd'hui, le Syntec estime à plus de 30 000 le nombre d'informaticiens demandeurs d'emplois, dont seulement 6 000 sur le domaine des logiciels et des services. Le taux de chômage sur ce créneau atteint d'ailleurs 2,7% d'après l'ANPE, en forte baisse depuis décembre 2005 (4,4% alors).

 
 
Yves DROTHIER, JDN Solutions Sommaire Acteurs
 
 
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