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Les gestes écologiques > Eliminer les composants nuisibles

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Parallèlement à la directive DEEE, la directive RoHS pour Restrictions of Hazardous Substances - est entrée en vigueur le 1 juillet 2006. Elle est centrée spécifiquement sur la réduction des substances dangereuses au sein des équipements électriques et électroniques.

Cette directive, qui implique au premier plan les producteurs et fournisseurs de matériels informatique, les obligent désormais à remplacer six composants présents dans la fabrication de leurs produits par des substituts aux propriétés identiques mais dénués de risques pour la santé et l'environnement.

Les composants concernés sont le plomb, le mercure, le cadmium, le chrome hexavalent, les polybromobiphényles (PBB) et les polybromodiphényléthers (PBDE). A titre d'exemple, un écran d´ordinateur à tube cathodique contient près de deux kilos de plomb, composant très difficilement biodégradable : "un écran d'ordinateur enfoui polluera 100 mètres carrés de terre pendant 1 000 ans" faisait remarquer Nicolas Flipo, responsable de l'offre recyclage chez SCC au cours de l'un de nos précédents articles sur le sujet (lire l'article du 13/06/06).

Mais en matière de dépollution amont (éco-conception), et sans attendre la mise en vigueur de la directive, certains acteurs se sont préoccupé plus tôt que d'autres de cet enjeu environnemental d'envergure.

"Nous avons anticipé la directive européenne RoHS en éliminant depuis l'année 2003 toute substance dangereuse de nos produits", signale Eric Mahé pour Sun. "Le choix des plastiques utilisés dans nos imprimantes, dénué de toute substance nocive depuis 2004, est réalisé en amont afin de faciliter le processus de recyclage et leur démantèlement, note pour sa part Dominique Ortoli (Lexmark).

Enfin, notons la bonne performance de Dell, qui, dans le palmarès réalisé par l'organisme Greenpeace "guide pour une informatique responsable" a obtenu une notation de 7 sur 10 par rapport au non-emploi de substances dangereuses et de son avancée en termes de pratiques de recyclage.

"Nous ne perdons pas de vue que la lutte pour la préservation de l'environnement nécessitera encore beaucoup d'efforts et que cette notation actuelle doit nous inciter à accentuer notre politique de développement durable", commente Laetitia Flahaut, responsable environnement pour le constructeur.


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