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Un cursus atypique pour le président d'Osiatis : DEA de physique nucléaire, ingénieur en génie atomique, Robert Aydabirian se lance tout de suite après ses études en tant qu'ingénieur technico-commercial chez HP. Il y passe une longue partie de sa carrière, 25 ans, et occupe successivement des postes de développeur d'activité, directeur commercial, responsable des réseaux européens de distribution, et directeur général d'HP France.

"Mon évolution d'un profil technique à un profil commercial est venu de façon naturelle. Le client a toujours été quelque chose d'important pour moi, et je suis plus un homme de communication qu'un homme de recherche. Mes supérieurs chez HP ont apprécié mes capacités de contact, d'empathie et de créativité", explique ainsi le Président du directoire de la société de services informatiques.

A la suite de son expérience chez HP, il passe 2 ans et demi à diriger Intégris, filiale de Bull où il rencontre alors Thierry Breton. Il apprend alors la culture des hommes et le métier des services informatiques. Approché en 1998 par Walter Butler, il accepte de prendre la direction de ce qui allait devenir Osiatis, alors une filiale de Thomson dédiée aux services informatiques. Il impose alors son style : un patron au service de la créativité de l'entreprise, fédérateur des hommes et des femmes, et relais de communication.

"Je pense que le dirigeant qui croit savoir tout faire se trompe lui-même ou alors c'est un génie. Il faut savoir s'entourer et je n'hésite pas à recruter des gens meilleurs que moi dans leur domaine. J'ai eu la chance de démarrer dans une société très progressiste, avec des patrons dotés d'une grande humilité qui écoutaient les gens du terrain et encourageaient le travail d'équipe. C'est mieux que le type au sommet qui ordonne sans tenir compte des réalités", juge Robert Aydabirian.

Et l'homme revendique son besoin d'indépendance et de liberté pour être à l'aise dans ses fonctions de dirigeant. De même, les relations humaines restent à ses yeux une partie essentielle de son métier.

"Pour moi Osiatis est un aboutissement. J'ai vraiment la sensation d'être le patron de mon entreprise et pas un simple exécutant. Je vois directement les conséquences des décisions que je prends. Au moment où l'on parlait des SSII comme d'un métier d'artiste, nous sommes venus appliquer des méthodes industrielles, la démarche ISO, et la culture du client", souligne le Président du directoire d'Osiatis.

"On a commencé par redonner confiance aux gens, à leur faire suivre des programmes de formation intensive. Il a fallu faire en sorte que les collaborateurs qui avaient envie de progresser puissent le faire. Ce n'était pas une restructuration d'entreprise ; avec Osiatis nous avons vraiment pour objectif de relancer la croissance en développant le potentiel de nos collaborateurs", conclut Robert Aydabirian.

 Robert Aydabirian - Président du directoire

 

Diplômes : DEA en physique nucléaire
Profil : technique et commercial
Particularités : aime être au coeur du centre de décision de l'entreprise

 

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