ANALYSE
Sommaire Intranet-Extranet 
BPM : Business Objects doit-il racheter Cartesis ?
L'évolution des politiques produits des principaux acteurs de la gestion de la performance financière amène à la réflexion suivante : BO doit-il se renforcer en absorbant son concurrent, également français ?   (19/12/2006)
  En savoir plus
Dossier Systèmes décisionnels : pour mieux piloter
Sur le créneau des applications de gestion de la performance financière (BPM), le principal événement de l'année 2006 aura été le rachat d'ALG Software par Business Objects. Annoncée en septembre dernier, l'opération - qui s'est élevée à 56 millions de dollars - permet au groupe franco-américain de renforcer son positionnement dans le BPM (lire l'article du 14/09/2006).

"Il y a un an, le rachat de SRC Software nous a permis de nous étendre au domaine des budgets et de la planification. Avec l'acquisition d'ALG, nous allons encore plus loin sur le front de l'analyse de la performance financière à proprement parler", expliquait Pierre-Michel Peugnet, vice-président de l'activité Enterprise performance management au sein de la zone EMEA chez Business Objects.

Avec cette technologie, BO se dote d'un outil d'analyse de la rentabilité. "Il s'agit d'une application d'analyse financière, orientée méthode ABC, conçue pour les auditeurs", complète Yves Cointrelle, directeur associé de la société de conseil Homsys Group. Ainsi, il ne manquerait plus à Business Objects que la couche de gestion de la consolidation pour afficher une offre de gestion financière complète. "Pour combler ce manque, BO serait bien inspiré de racheter Cartesis qui, comme lui, est d'origine française. Les synergies produits seraient parfaites", confie Yves Cointrelle.

L'offre de Cartesis ? Elle s'articule historiquement autour d'une solution de consolidation statutaire. Un applicatif largement adopté au sein des entreprises françaises du CAC 40. Ce socle a été enrichi d'une offre de planification, suite au rachat par Cartesis d'Inea en juillet 2005. Lancé il y a quelques semaines, Cartesis Analytics vient coiffer ces deux premières briques. "Ce produit se compose d'un extracteur de données pour créer des datamarts basés sur SQL Server, sur lesquels il est possible d'effectuer des requêtes via Excel ou en mode Web avec Panorama", détaille-t-on chez Homsys Group.

Cognos dispose d'une offre de BPM, peu mise en avant en France
Grand concurrent de Business Objects sur le terrain de la Business Intelligence généraliste, Cognos dispose d'une offre financière assez complète, combinant des outils planification et de consolidation - issus respectivement des rachats d'Adetum et de Frango. "Il semble que Cognos investisse peu d'énergie à promouvoir son applicatif de consolidation en France. Il estime sans doute difficile de déloger Cartesis sur un marché où Hyperion se trouve également en embuscade", note Yves Cointrelle.

Du côté du leader mondial du Business Performance Management, le consultant note peu d'évolutions. Hyperion possédait déjà toutes des briques d'une suite de gestion de la performance financière digne de ce nom (planification, consolidation et analyse). Ces derniers mois néanmoins, l'éditeur a beaucoup travaillé le volet intégration. D'abord, au travers d'un environnement de master data management (domaine applicatif auquel s'intéresse aussi BO et Terradata - lire l'article du 07/08/2006), mais aussi via la signature d'un partenariat technologique avec Informatica, fournisseur d'une solution d'intégration de données.

Considéré comme un outsider sérieux en France, à la fois sur le plan de la consolidation et de la planification, Outlooksoft et son offre basée Windows Server, pourraient faire les frais de la montée en puissance de Microsoft sur le front de la BI financière. Après le rachat de Proclarity cette année (lire l'article du 25/04/2006), l'éditeur prépare la sortie d'un outil de planification baptisé Bizsharp - qui devrait intervenir au premier semestre 2007... A suivre donc.

Autres acteurs français dans la course, AS Group avec une offre ciblant les entreprises de taille moyenne, ainsi que Cegid dont le progiciel présente des modules financiers qualifiés de sérieux par Yves Cointrelle.

  En savoir plus
Dossier Systèmes décisionnels : pour mieux piloter
"Les grands acteurs de l'ERP doivent évidemment être évoqués", poursuit le consultant. "SAP dispose de solutions d'élaboration budgétaire et de consolidation. Quant à Oracle, il est en retrait sur le marché, mais pourrait très bien opérer un gros rachat pour rebondir." Qu'en est-il de SAS ? Cet acteur aurait énormément progressé avec la version 9 de sa plate-forme. "Il présente une solution concurrentielle avec beaucoup d'assistants pour bâtir des applications financières", confirme Yves Cointrelle.

Antoine CROCHET-DAMAIS, JDN Solutions Sommaire Intranet-Extranet
 
Accueil | Haut de page
 
 

  Nouvelles offres d'emploi   sur Emploi Center
Auralog - Tellmemore | Publicis Modem | L'Internaute / Journal du Net / Copainsdavant | Isobar | MEDIASTAY

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Toutes nos newsletters