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Panne Internet en Asie: l'heure du bilan
Suite au séisme qui a touché Taiwan, une partie du continent asiatique s'est retrouvé coupé du reste d'Internet. Seuls les sites étrangers basés sur un réseau de diffusion de contenu restaient accessibles.  (30/12/2006)
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D'une magnitude de 7.1 sur l'échelle de Richter, le séisme qui a eu lieu au large de Taiwan mercredi, et qui a endommagé 6 câbles sous-marins principaux a finalement présenté des conséquences relativement limitées sur le réseau Internet. Les internautes de la zone Asie ont certes subi certains contrecoups de ces incidents. Les liaisons touchées assurant des connexions entre la Chine, la Corée du Sud, le Japon, ainsi que les Etats-Unis.

Selon les termes d'un responsable du câblo-opérateur Asia Netcom (rapportées dans Le Monde du 29 décembre), "60 à 70% de la capacité d'Internet en Asie s'en serait trouvé affecté". Alors que les sites hébergés par des serveurs locaux restaient assez facilement accessibles, la consultation de sites d'autres pays était devenue plus difficile, voire impossible - notamment depuis la Chine.

Les liens semblaient coupés avec les serveurs japonais et Américains, ou en tous cas largement ralentis. A lieu de transiter directement par l'Océan Pacifique, le trafic vers ces zones avait en effet été automatiquement basculé vers Singapour et l'Océan Indien. Or, les infrastructures réseau de la ville n'étaient pas prêtes à faire face à un tel volume de trafic. Parmi les principales conséquences, l'arrêt par les opérateurs locaux, au premier rang desquels NTT Communications, des réseaux d'entreprise (MPLS) transitant par leur backbone régional.

Seuls les sites étrangers basés sur un réseau de diffusion de contenu restaient accessibles
Assez logiquement, seuls les sites étrangers exploitant une solution de réseau de diffusion de contenu (CDN) étaient encore disponibles, parmi lesquels de nombreux sites de média français. Cette méthode consiste à distribuer les pages d'un site Web sur des serveurs installés sur différents points du globe, en vue de les rapprocher de l'utilisateur et ainsi d'accélérer leur temps de chargement.

Les câbles sous-marins touchés sont en cours de réparation, mais plusieurs semaines de travail sont encore nécessaires pour parvenir à un retour complet à une situation normale. "Il faut compter environ une semaine de réparation pour chaque câbles", estimait Todd Underwood, vice-président de la société de service spécialisée dans la supervision réseau Renesys (dixit TechWeb). Jeudi, une centaine de réseaux régionaux étaient encore hors service.

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En attendant, les opérateurs asiatiques et internationaux tentent de mettre en place des solutions. Les transmissions vers Singapour sont optimisées, et certains acteurs n'ont pas hésité à avoir recours à des liaisons par satellite, malgré le coût de ce type d'offre.

Réagissant à l'événement, le Pacific Telecommunications Council, principal consortium d'opérateurs de la région Pacifique, a indiqué qu'il comptait mettre la question des plans de reprises d'activité au programme de sa conférence de janvier. Pour les liaisons trans-Pacifique, les acteurs de la région devront s'inspirer des projets mener dans l'Océan Pacifique. Des infrastructures considérées comme plus robuste, moins onéreuses à maintenir, et surtout présentant un maillage plus dense - et donc plus résistant aux éventuelles catastrophes naturelles.

 
 
Antoine CROCHET-DAMAIS, JDN Solutions Sommaire Infrastructure
 
 
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