EMPLOI 
Sommaire Emploi
Bulgarie et Roumanie : nouvel Eldorado de l'offshore ?
Et de 27. Depuis le 1er janvier, la Roumanie et la Bulgarie ont rejoint l'Union Européenne. Offshore-Developpement a enquêté auprès de 200 PME pour connaître leur sentiment.  (04/01/2007)
  En savoir plus
 40 conseils pour gérer sa carrière dans l'informatique
  Le site
Offshore-Developpement
Un demi-siècle de construction européenne. Le 25 mars prochain, l'Europe célèbrera le cinquantième anniversaire du Traité de Rome par lequel 6 pays (Allemagne, Belgique, France, Italie, Luxembourg et Pays-Bas) constituent la Communauté Européenne de l'Energie Atomique (Euratom) et la Communauté Economique Européenne (CEE).

Depuis, les élargissements se sont succédés vers l'Est. Dernier en date : l'entrée dans l'Union Européenne de la Roumanie et de la Bulgarie le 1er janvier 2007.

Comme à l'époque de l'élargissement de 2004, et notamment de l'entrée de la Pologne et de son célèbre plombier dans l'Union, le spectre de la sous-traitance plane à nouveau sur les pays de l'Europe de l'Ouest. Cette fois plus de plomberie mais bel et bien le secteur des technologies de l'information, les deux pays de l'Est étant déjà réputés pour leurs compétences dans ce domaine.

Pourtant en décembre, l'arrivée des deux pays dans l'Union n'avaient pas l'air d'inquiéter les foules. Et pour dire. Selon le sondage réalisé par le cabinet en délocalisations et sous-traitance internationale Offshore-Developpement auprès de 200 PME du secteur, 61% des personnes interrogées ignoraient l'imminence du fait.

Tout aussi bien que la situation économique de deux Etats. Alors que le coût moyen d'un cadre en Roumanie est de 700€, 77% des entreprises interrogées l'estimaient à plus de 1200 euros. Des proportions proches quant au salaire minimum que 65% estiment à plus de 200€ alors qu"il plafonne à 100€ par mois.

12% des PME ont déjà sous-traité en Roumanie ou Bulgarie
Faut-il pour autant s'inquiéter de l'emploi en France qui entretient de nombreuses années des relations étroites notamment avec la Roumanie ? Jusque-là, seules 12% des entreprises interrogées ont eu recours à de la main d'oeuvre dans ces pays, dont 67% en Roumanie, qui forme jusqu'à 5 000 spécialistes des technologies de l'information chaque année.

Et les 200 PME restent prudentes. Elles ne sont en effet qu'une sur deux à considérer que la France pourrait profiter de l'entrée des deux anciens Etats de l'Empire Ottoman dans l'Union Européenne.

  En savoir plus
 40 conseils pour gérer sa carrière dans l'informatique
  Le site
Offshore-Developpement
Tandis que seuls 39% estiment que l'accès à la main d'oeuvre de ces pays sera bénéfique à leur propre activité. Logique dans la mesure où 26% seulement des entreprises pensent que ces pays peuvent être des moteurs pour le secteur informatique

Peu de raisons donc de s'inquiéter pour l'instant. Espérons plutôt que l'adhésion de ces deux pays soit aussi bénéfique à leur économie qu'à celle de la Grèce, de l'Espagne et du Portugal, en léger retard comparativement aux autres pays européens lors de leurs adhésions respectives en 1981 et 1986.
 
 
Ludovic TICHIT, JDN Solutions Sommaire Emploi
 
 
Accueil | Haut de page
 
 

  Nouvelles offres d'emploi   sur Emploi Center
Auralog - Tellmemore | Publicis Modem | L'Internaute / Journal du Net / Copainsdavant | Isobar | MEDIASTAY

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Toutes nos newsletters