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Alors que la fin
de la loi de Moore est annoncée pour l'horizon 2015-2020,
les chercheurs en nanotechnologies multiplient les axes de
recherche pour maintenir l'évolution des performances
sur un rythme court. Retour vers le futur.
La première alerte a été donnée
par la fin de la course au megahertz. Les fondeurs de micro-processeurs
sont confrontés à un dilemme : les transistors
qu'ils gravent sur les processeurs et qui servent à
stocker l'électricité (0 ou 1) et donc l'information
nécessaire aux calculs deviennent de plus en plus petit,
mais pas de plus en plus efficaces.
A l'échelle du nanomètre, qui sera peut être
prochainement atteinte, les chercheurs sont confrontés
à un défi autant physique et technologique qu'économique.
Le silicium, semiconducteur choisi jusqu'à présent
pour ses qualités de résistance à la
chaleur, de faible coût de production, de conductivité
électrique et d'isolant, ne permet plus d'envisager
sereinement l'avenir pour plusieurs raisons.
En effet, à cette échelle de gravure, la technique
actuellement utilisée (lire notre article
explicatif du 05/07/2006) ne donne plus assez de rendement.
Les chercheurs en nanotechnologies étudient plusieurs
axes pour palier à ce problème : remplacer le
silicium, changer les méthodes de gravure, optimiser
le fonctionnement des processeurs voire simplement supprimer
le transistor. Mais à l'heure actuelle, toute réponse
comporte ses inconvénients.
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