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Un syndicalisme de services

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Sommaire
Une culture non syndicale
Les difficultés du secteur
Un syndicalisme de services
Un patronat inexpérimenté
Des réformes nécessaires
Les reproches des syndicats
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Pour justifier du montant de leurs cotisations (entre 0,75 et 1% du salaire net annuel), les syndicats multiplient les services offerts aux salariés. Le plus courant est bien entendu le conseil et l'assistance juridiques, en cas de licenciement par exemple. Mais depuis peu, l'offre se diversifie pour toucher des sujets tels que l'évolution des carrières.

"Pour organiser des congrès, nous nous organisons par mail ou par téléphone. Nous organisons des journées où toutes les personnes syndiquées viennent débattre d'un sujet donné, par exemple la gestion prévisionnelle des compétences ou des études sur l'offshore. Ce sont des exigences très fortes de la part des salariés du secteur", confirme Noël Lechat (CGT).

Le Munci, association professionnelle du secteur informatique, sort même de la mission purement sociale des syndicats pour réaliser des missions de formation, de coaching ou de réseau professionnel. C'est donc vers un accompagnement professionnel que les syndicats se dirigent en plus de leurs missions d'information et de protection des salariés.

"Il faut pouvoir rendre des services à nos adhérents, quelle que soit leur situation : indépendant, salarié, demandeur d'emploi voire stagiaire étudiant. Pour cela, nous nous appuyons sur des intervenants extérieurs et nous nouons des parteneriats avec des éditeurs. Le catalogue de formation de l'ANPE, lui, est inadéquat en l'état", note Régis Granarolo, président fondateur du MUNCI [NDLR : le MUNCI est une association professionnelle de salariés, pas un syndicat].

"Un représentant syndical doit se faire le porte-parole des revendications générales des salariés, et négocier ainsi des accords tels que les 35 heures, les clauses de mobilité, les systèmes de mutuelle, de retraite complémentaire... Ces accords ne se négocient pas salarié par salarié. En revanche, il doit aussi travailler sur des cas particuliers, au plus près des gens. De plus, si vous passez trop de temps dans les réunions avec la direction, vous perdez le point de vue du salarié", insiste Hamid Chouchane (SUD).

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