Corbeil-Essonnes, ville de 40 000 habitants située en Île-de-France, est longtemps restée épargnée par le fléau des messageries électroniques : le spam. Les 400 clients de messagerie des agents Corbeil-Essonnois ne sont en effet pas concerné par le spam jusqu'en 2006. A partir de cette date, l'immunité se tarit et les pourriels commencent à affluer dans les boîtes électroniques des agents de la municipalité.
"Jusqu'à il y a peu, nous n'étions pas concernés par le spam. Les virus oui, mais le spam nous avait oubliés durant de nombreuses années. Puis, en 2006, les envois sont apparus et se sont développés au point de devenir suffisamment pénibles pour légitimer la mise en place d'une solution", relate le DSI de Corbeil-Essonnes, Willian Fouret.
Si certains utilisateurs ne recevaient que 2 à 3 messages indésirables par jour, pour nombre d'autres, le total pouvait aisément atteindre les 100 exemplaires. Confronté à ce désagrément, le DSI étudie les différentes offres du marché. Il envisage un temps de recourir à une solution de type UTM (lire le décryptage du 24/01/2007), soit une appliance multifonction, avant de finalement renoncer.
"Plusieurs éditeurs proposaient des produits, comme Barracuda Networks ou Fortinet. Au début, j'étais intéressé, mais il m'a finalement paru que, globalement, ils faisaient tout, mais à moitié bien. De plus, nous disposions notamment déjà des fonctionnalités antivirus et pare-feu, et je ne souhaitais pas remettre en cause notre architecture. Notre besoin était exclusivement et spécifiquement un antispam", confie Willian Fouret.
| Une solution software jugée trop peu efficace |
Recourant déjà aux services de F-Secure pour la protection antivirus, la mairie se tourne alors vers le logiciel antispam de l'éditeur. Les tests ne s'avèrent toutefois guère concluants. "La solution software laissaient à la fois passer des spams tout en bloquant des messages légitimes. La fiabilité n'était que de l'ordre de 60 à 70%. A priori, j'étais plus partant pour des appliances que pour le chargement d'un applicatif avec un OS", déclare le DSI.
La mairie de Corbeil-Essonnes profite ainsi d'une offre d'essai gratuite de 2 semaines pour tester l'appliance Messaging Security Gateway de F-Secure. La passerelle est installée, relativement facilement et sans recours au support technique. Hormis 7 ou 8 pourriels au départ, la période d'essai débouche sur l'adoption définitive de l'appliance.
"Globalement, nous n'avons rien eu à faire, aucun tuning, juste à la brancher et à renseigner l'adresse IP. Depuis, l'appliance vit sa vie et j'en consulte les statistiques. Elle n'a pas été relancée depuis son déploiement et aucun utilisateur ne nous a adressé de message pour des e-mails légitimes qui auraient été bloqués. Sur les 60 000 messages reçus par mois, pratiquement 50% sont du spam", estime Willian Fouret.
Seule difficulté, mineure, rencontrée au cours du projet, le paramétrage nécessaire à l'acheminement des messages sortants vers l'appliance. La mairie souhaite en effet s'assurer par ce biais qu'aucun de ses clients de messagerie n'expédie vers l'extérieur des virus ou du spam. La performance a toutefois un prix. L'appliance a coûté à l'achat 2 200 euros HT et 8 200 euros de licences annuelles pour 400 postes.
|
Le
projet en bref
|
|
Entreprise
|
Mairie de Corbeil-Essonnes
|
|
Secteur
d'activité
|
Administration
|
|
Budget
|
10 400 euros HT
Appliance (2 200 euros), licences (8 200 euros)
|
|
Type
de projet
|
Anti-spam
|
|
Solution choisie
|
Appliance Messaging Security Gateway (F-Secure)
|
|
Mise en production
|
2006
|
|
