JDN Solutions > Intranet Extranet >  Enquêtes > Les systèmes d'information géographique
Précédente

SIG > Fonctionnement technique

Suivante 
  Sommaire
Présentation
Interview ESRI France
Les contraintes
Fonctionnement technique
Les services Web
Boîtiers GPS
Exemples d'applications
En savoir plus

Explications des enjeux techniques d'un système d'information géographique avec Marc Bannelier, directeur technique de l'éditeur GeoConcept.

En quoi consiste le défi technique d'un SIG ?
Un SIG combine des bases de données avancées de dizaines de millions d'objets qu'il faut afficher en quelques secondes. Nous combinons des techniques de représentation graphique avec des algorithmes de type topologiques. Depuis quelques années, nous ajoutons à notre métier une dimension d'optimisation, que ce soit de l'optimisation de secteur, de tournée ou de planning. Le but étant d'utiliser ses bases de données préparées et optimisées pour leur contenu géographique.

Quelles différences faîtes-vous avec un SGBDR standard comme Oracle ?
La difficulté principale pour un système de base de données classique, a été pendant longtemps l'absence d'index géographique ce qui se traduisait par un problème de performance. Globalement, un affichage géographique nécessite de sélectionner beaucoup de tables en même temps dans un SGBDR, ce qui ralentit le serveur.

Dans leurs nouvelles versions, les bases de données du marché ont toutefois beaucoup progressé dans le traitement de l'information géographique. Maintenant, elles proposent un nouveau noyau incluant des extensions et des index géographiques par exemple chez Oracle, MySQL et PostgreSQL. Nous proposons au client d'utiliser soit notre base, soit une base de ce type. Nous avons aussi la possibilité de nous connecter sur DB2 ou SQL Server, mais cette fois-ci l'utilisation de notre noyau en plus du SGBDR est nécessaire.

Comment se passe le calcul des représentations géographiques ?
Cette partie s'insère dans notre noyau. Nous avons mis l'accent sur les feuilles de style pour présenter les données, avec des méthodes d'affichages des tables qui mêlent le côté graphique et le côté base de données. Sur la représentation en elle-même, nous affichons bien sur des routes, des surfaces mais le challenge concerne le placement du texte. Il faut obtenir au final quelque chose de lisible à l'utilisation, ce qui nous amène à réfléchir au placement intelligent du texte.

Dans le SIG, la représentation nécessite le lancement de géoconcept, même si le calcul peut être lancé aussi bien au niveau du client que du serveur. Autrement, en mode client léger, nous plaçons un serveur spécialisé chargé de calculer les représentations. Le but du jeu étant d'offrir l'information en temps réel à l'utilisateur.

En mode client léger justement, quelles sont les contraintes d'un SIG ?
Sur le Web, le nombre d'utilisateurs simultanés est très important. Nous avons donc développé des techniques de caches intelligents avec un client de type Ajax pour conserver l'information utile. Ce client a d'ailleurs été retenu pour la phase 2 du site Géoportail, développé par l'IGN. On arrive aujourd'hui à avoir plusieurs centaines d'utilisateurs simultanés par serveur pour répondre à des sites très grand public.

Précédente Vidéo Un tracteur sans pilote, guidé par GPS Suivante 
 
|
Haut de page