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L'interaction semble être la clé du futur pour les systèmes d'information géographique. Ils tentent de s'interfacer déjà avec les bases de données existantes, comme Oracle ou MySQL, pour reprendre les informations stockées par les clients sans devoir repartir à zéro pour bâtir le SIG. D'où l'importance des serveurs d'applications, qui deviennent le point central unissant les applications métiers et les SIG.
L'objectif pour ses applications client / serveur, consiste
justement à apprendre à se servir des services
Web pour dialoguer avec le reste de l'informatique. Un premier
pas, mais insuffisant. En effet, les éditeurs tendent
à passer des accords de partenariat ou à développer
des modules spécifiques se greffant aux ERP, CRM, solutions
décisionnelles, ou moteur d'intelligence artificielle.
Le client ne souhaite plus uniquement stocker l'information
et la restituer lorsque cela lui est nécessaire, il
veut l'exploiter et en tirer avantage, à l'instar des
relations entre ERP et logiciels de business intelligence.
Le danger sur ce marché serait qu'à force de
trop vouloir intégrer les applications tierces, les
SIG ne deviennent qu'un réceptacle entre diverses composantes,
et non plus le cœur de l'intelligence géographique.
Le rendu cartographique, par exemple, est déjà
confié à des prestataires.
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