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Virtualisation
: VMware s'élève contre les pratiques
de Microsoft |
Dans
un livre blanc consacré à la stratégie de Microsoft sur le marché
de la virtualisation, VMware liste les restrictions de licences
d'utilisation et de distribution qui, du point du vue du concurrent,
favoriseraient abusivement les solutions Microsoft.
(02/03/2007) |
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C'est on ne peut plus clair : VMware (filiale d'EMC) reproche à Microsoft d'abuser
de sa position dominante sur le marché des systèmes d'exploitation
et de certains domaines applicatifs (Exchange, SQL Server, Active
Directory) pour gagner de façon déloyale des clients sur le
marché de la virtualisation. Prenant comme levier son omniprésence,
l'éditeur de Windows restreindrait, selon l'éditeur de
solutions de virtualisation, le choix des utilisateurs.
VMware
est suffisamment remonté pour consacrer à sa cible
un livre blanc dans lequel il liste les tactiques employées
par le rival, preuves à l'appui, pour tenter de forcer l'achat
de ses offres. Le spécialiste de la virtualisation pointe notamment
du doigt la politique de licence (d'utilisation et de distribution)
de Microsoft, qui selon lui viserait à contraindre ses clients
à utiliser ses outils de virtualisation maison. Les API et les
formats pour la virtualisation sous Windows seraient également
en cause.
VMware jugerait ainsi un certain nombre de clauses en défaveur des utilisateurs, et insiste donc sur la nécessité de bénéficier d'un environnement ouvert et interopérable dans le domaine de la virtualisation. Le livre blanc insiste sur 7 points particuliers, dont l'obligation pour les utilisateurs de VMware de souscrire un support de haut niveau auprès de Microsoft si Windows ou une autre de ses applications est actif sur une instance d'un environnement virtualisé.
L'utilisation
des machines virtuelles Microsoft restreinte avec les
tiers |
VMware adresse également des critiques à Microsoft concernant les API de Longhorn Server, qui permettent de gérer les communications entre Windows et l'hyperviseur. La firme de Redmond aurait certes publié les spécifications de ses API, mais ne permettrait pas en revanche aux autres vendeurs de logiciels de virtualisation ou aux projets Open Source de les utiliser. La seule exception serait Novell, en raison de l'accord de licence signé en novembre dernier.
En outre, VMware insiste sur les restrictions entourant l'utilisation des machines virtuelles Microsoft avec des logiciels tiers de virtualisation. Ou encore l'impossibilité de traduire ou manipuler des machines virtuelles dans d'autres formats que VHD et les restrictions sur les déplacements d'un système d'exploitation d'une machine à une autre imposées par le contrat de licence. Autant de contraintes, qui selon VMware ampute la virtualisation de plusieurs de ses atouts, tout en favorisant l'offre de Microsoft.
Ce dernier n'est bien entendu pas resté coi et a donc apporté une réponse par
l'entremise de son responsable de la virtualisation, Mike Neil.
Selon ce dernier, des malentendus et des inexactitudes concernant
sa licence et ses politiques d'utilisation se seraient glissés
dans le livre blanc édité par VMware. Il appelle en outre l'éditeur
à la collaboration pour résoudre ce désaccord, tout en rappelant
qu'EMC, la maison mère, et Microsoft entretiennent de bonnes
relations commerciales et de partenariat. |
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