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Gestion des identités > De l'annuaire à la fédération

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  Sommaire
Introduction
De l'annuaire à la fédération d'identité
La question de la sécurité
Quelques conseils
Le projet de gestion des identités du Ministère de l'Education Nationale
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Les problématiques liées à la gestion des identités ont commencé à préoccuper la plupart des (grandes) entreprises à partir des années 90. Dans un premier temps ce sont les annuaires d'entreprises de type LDAP (Lightweight Directory Access Protocol) ou bien à la norme X500 qui ont tenu la vedette.

Leur fonctionnement se base sur le recensement et la gestion de plusieurs sources d'informations relatives notamment aux droits d'accès des utilisateurs aux applications, mais également à l'inventaire matériel et aux ressources systèmes et réseaux qui les concernent.

"Après l'avènement des annuaires LDAP, d'autres problématiques ont émergé comme la nécessité d'automatiser la mise à jour des contenus des annuaires en faisant appel à un système DCMS ou Directory Content Management System ou en les synchronisant avec des outils de provisioning" décrit Guillaume Plouin, responsable veille technologique au sein de SQLI.

Et si dans les petites entreprises, c'est souvent l'annuaire LDAP qui va être utilisé pour gérer les informations personnelles relatives aux applications Web et Active Directory pour l'identification, cette opération est rendue plus complexe dans les grands comptes. Elle nécessite alors bien souvent de mettre en place un identifiant unique ayant pour objectif d'éviter le doublon d'informations et procéder à leur rationalisation pour en faciliter l'exploitation.

"Le contrôle des droits d'accès demeure une des problématiques les plus importantes d'un projet de gestion des identités nécessitant d'être menée avec vigilance, réalisme et pragmatisme en évitant impérativement l'implémentation simultanée de ces multiples briques", prévient Jérôme Chagnoux, IAM Business Developper chez Business&Décision.

Parallèlement à la volonté des entreprises de laisser également à leurs collaborateurs une certaine latitude et degré de liberté (notion de self-service) dans la gestion d'une partie de leurs informations personnelles (photo, numéro de bureau, centres d'intérêt...), c'est bien la problématique d'identifiant unique (Single Sign On ou SSO) qui semble être au cœur des préoccupations de nombre d'entreprises.

"Après la mise en place d'un annuaire, d'un outil de provisioning et pour aboutir à un projet global de fédération d'identité et de synchronisation de référentiels uniques centralisés, il est essentiel que l'entreprise détermine les moyens d'authentifier l'utilisateur par le biais de certificats ou de Public Key Infrastructure", analyse Bernard Montel, directeur technique chez RSA France.

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