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En amont de tout projet, il est important d'identifier le type de besoins métier que l'on souhaite déployer en fonction de l'analyse des besoins. Cette première étape est indispensable pour évaluer la faisabilité du projet au regard du retour sur investissement envisagé, et pour identifier les éventuelles contraintes techniques - à la fois systèmes et réseau.
"Globalement, on distingue deux catégories d'utilisateurs. D'une part les cadres et les décideurs qui utiliseront des terminaux de type PIM [NDLR : pour Personal information manager] pour accéder à leurs données personnelles et leur messagerie. D'autres part les cols bleu pour lesquels des processus mobiles plus complexes seront généralement dessinés", explique Pierre Ligier, responsable de la ligne d'affaires Mobilité & Nomadisme au sein de la SSII
Niji.
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| Pierre Ligier, responsable de la ligne d'affaires Mobilité & Nomadisme chez Niji |
Le portage de processus métier mobiles se révèle naturellement beaucoup plus complexe à réaliser qu'un simple projet de bureau nomade. "Pour ce type de chantier, les DSI ont tendance à penser que l'opération se limite à la mise place d'une interface mobile pour accéder à un système interne", note Pierre Ligier. En réalité, de nombreuses autres questions se posent, du choix du terminal et celui du débit et de l'infrastructure de sécurité.
"La sélection du terminal est notamment régentée par le volume de données à manipuler, mais également les besoins des populations ciblées en matière fonctionnelle et d'interface homme/machine", complète Stéphan Marrocq, responsable technique associé chez Itelios.
Autres contraintes à prendre en compte : les besoins électriques. Plus l'appareil est sollicité en matière de tâches à réaliser (lecture, écriture, flashage, etc.) et d'échanges de données, plus son autonomie sera faible. Là encore, il faura trouver le bon compromis, et ne pas négliger les procédures de rechargement.
Certaines zones de travail impliquent parfois la prise en considération de contraites environnementales (température, mauvais temps, projections de liquide, possibilités de choc, etc.). "Au lieu d'un appareil grand public, un terminal industriel endurci peut contribuer à pallier ces difficultés", estime Bernard Marchand, directeur d'activité système d'information chez Devoteam Consulting. Une option qu'a prise Aéroports de Paris, pour sa flotte de flasheurs assurant le suivi des bagages (voir le reportage : Traçabilité au cur de l'aéroport).
| "En fonction du ROI recherché, il ne faudra pas forcément se laisser séduire par les sirènes des opérateurs", Pierre Ligier - Niji
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PDA, smartphone, flasheur, PC portable, Tablet PC, etc. Dans la sélection des produits, les contingences budgétaires sont évidemment à prendre en considération. Même logique pour le débit. "En fonction du ROI recherché, il ne faudra pas forcément se laisser séduire par les sirènes des opérateurs et leurs offres haut débit dont les tarifs demeurent assez hauts", ajoute Pierre Ligier.
En cas de couverture Wi-fi possibles ou pré- existante sur la zone de travail, l'entreprise n'aura pas forcément besoin de faire appel à un opérateur mobile, et la contrainte du transit réseau ne sera plus un obstacle. Dans ce cas, les limitations en matière de volume de données transmises sont alors moins élevées qu'en environnement large en réseau GPRS.
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