Moteur-référencement > Pagerank de Google
Analyse
 
18/05/2007

L'importance du pagerank de Google remise en question

Le pagerank est une notion qui a fortement évolué depuis le lancement de Google en 1998. Elément phare dans la réussite planétaire du moteur, son utilité est aujourd'hui remise en question par le moteur lui-même.
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A l'origine du succès de Google, le pagerank est un système de classement des pages Web utilisant la popularité de chaque page. Chaque lien menant vers un site est une note plus en moins forte en fonction de différents critères. Cette note va de 0 à 10, et elle peut être consultable sur la barre de recherche "Google Toolbar".

Aujourd'hui, le critère est victime de son succès. Face aux tentatives de corruption de certains gérants de site cherchant par tous les moyens à influencer leurs positions, Google a dû s'adapter et apporter des critères complémentaires afin de protéger la qualité de ses résultats.

"Bien d'autres critères entrent en compte, et il est illusoire de penser qu'un bon PageRank suffit pour obtenir un bon positionnement. Il a été porté aux nues, souvent mythifié, et il commence maintenant à être désacralisé, par Google lui-même, mais aussi par les webmasters qui s'aperçoivent de son impact moindre", explique Michel Babin, directeur du pôle experts au sein de l'agence Webformance.

En effet, il arrive régulièrement de voir des pages arriver devant d'autres affichant pourtant un pagerank supérieur. Par exemple avec la requête "meuble" : le site Meuble.com arrive en tête avec un pagerank de 2. Il est suivi par Fly qui possède un pagerank de 4 et il devance également les pages de résultat comme Conforama, Priceminister ou encore SalonduMeuble, présentant un pagerank de 5.

Quelle conclusion tirer de ce résultat ? Le pagerank est-il à oublier ? Premier point à prendre en compte : la note affichée dans la Google tooblar est bien souvent peu réaliste. "Il y a un décalage de trois mois entre le pagerank affiché dans la barre d'outils et le pagerank réel", indique Michel Babin. "Il existe des outils en ligne permettant de consulter ce chiffre sur chaque datacenter de Google. En surveillant les décalages dus à des mises à jour, il est possible de visualiser le futur pagerank qui s'inscrira dans la barre de Google".

Un pagerank sur le déclin. En effet, la fin du pagerank est déjà annoncé et le nom de son successeur est déjà connu : le trustrank. But de sa mise en place : réduire le nombre de réponses non sollicitées. Le calcul s'appuie sur une liste de sites bien déterminés et part du principe que les liens réalisés depuis les pages de ses sites le sont le plus souvent vers des contenus dignes de confiance. Un choix volontaire de Google qui, ces dernières années, ne cesse de minimiser l'effet du pagerank.

description brève de l'image
 
Schéma du pagerank expliqué © Elliance.com
 
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Spécialiste de Google, Danny Sullivan, souligne sur le blog Searchengineland.com que les pages d'information de Google sur le pagerank ont même été modifiées. "Les changements sont intéressants. Google qualifie le pagerank de critère important mais qu'il n'est pas l'unique facteur utile au classement de ses résultats. C'est une bonne chose (…) car trop de personnes se sont fixées sur le chiffre du PageRank depuis trop longtemps", indique Danny Sullivan.

Mais pourquoi ces excès vis-à-vis du pagerank ? "C'est devenu une affaire davantage politique que du référencement en tant que tel. Certains détenteurs de site acceptent mal de voir le site d'un concurrent mieux noté", illustre le spécialiste de l'agence Webformance.

 
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La création de liens externes est l'exemple le plus probant lors d'une conquête de pagerank : nombre de sites recherchant uniquement des liens en provenance de pages disposant d'un pagerank supérieur au sien. Ce choix sélectif est-il le bienvenu dans une stratégie d'optimisation ? "Il s'agit bien sûr d'un critère de sélection important, mais pas exclusif. Il est tout aussi important d'être présent sur des pages parlant de la même thématique que celle du site qui fait l'objet d'une prestation de netlinking", relativise Michel Babin.


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